Président du MIDH
marclouisbazin@hotmail.com
Source: Le Nouvelliste, 27 avril 2009 (1)
Introduction
Dans cette rubrique consacrée à la nécessité d'un débat sur l'économie, nous avons déjà écrit trois articles (2). Celui d'aujourd'hui, le quatrième, sera suivi de deux autres. À quelqu'un qui demanderait de résumer d'une phrase l'idée centrale du propos, je répondrais : ce qu'il faut à notre pays, ce n'est pas de s'épuiser à courir après une stabilité macroéconomique introuvable, mais à concevoir et à appliquer une véritable stratégie de croissance économique, dont la stabilité macroéconomique ne serait qu'un élément parmi beaucoup d'autres.
Environ 80 % des Haïtiens sont pauvres. À un tel niveau de pauvreté, auquel s'ajoute le pourcentage d'inégalité le plus élevé d'Amérique latine et de la Caraïbe, par ailleurs continent le plus inégalitaire au monde, Haïti n'est pas une entité socialement et économiquement viable. Malheureusement, nous végétons sans but et sans projet. La vie va au jour le jour, plutôt mal que bien. L'aide étrangère finance à la fois fonctionnement et investissements. Pour les trois dernières années, cette aide s'est chiffrée à 600 millions de dollars par an. On nous fait des dons, parce que nous ne sommes pas solvables. En 2008-2009, le déficit à combler est, au bas mot, de 125 millions de dollars. Partout la corruption sévit. Aucun des exercices auxquels nous nous livrons actuellement - ni celui de la stabilité macroéconomique, ni le DSCRP, ni les programmes d'assistance sociale - ne peut contribuer valablement à réduire la pauvreté. En lieu et place du train-train actuel, qui fait de chaque rencontre avec la communauté internationale comme un rendez-vous de la dernière chance, et un prétexte, souvent justifié, à nous faire donner des leçons de bonne conduite en public et à la face du monde entier, ce qu'il faut à notre pays aujourd'hui, c'est une stratégie de véritable croissance économique dont nous devrions commencer d'abord, par nous donner à nous-mêmes autant de moyens que possible, en acceptant de faire les sacrifices nécessaires.
Choix clairs et leadership responsable
Une telle stratégie demande des choix clairs entre plusieurs urgences, souvent conflictuelles, un leadership éclairé et responsable, capable de concevoir la stratégie, d'en expliquer au peuple les objectifs et les étapes et de lui donner l'assurance et la garantie que les bénéfices de la croissance ne seront pas accaparés par quelques-uns mais seront également partagés entre tous les citoyens, riches ou pauvres, avec avantage aux pauvres, qui ont du rattrapage à faire. Un tel leadership ne peut pas venir d'un seul homme, d'une seule femme ou d'un seul parti politique mais d'un consensus national. À défaut par la classe politique de prendre conscience de l'urgente nécessité d'adopter une stratégie véritable de croissance et de construire la base politique nécessaire à la réaliser, l'immense majorité des Haïtiens continuera à n'aspirer qu'à fuir le pays et à menacer la stabilité sociale de nos voisins. À ce compte-là on continuera à nous traiter tantôt de pays « en décomposition », tantôt de « paria » ou, plus récemment encore, de « disgrâce » et nous resterons sous tutelle. Qu'on nous insulte, à la limite, là n'est pas le drame. Après tout, tout le monde peut insulter tout le monde. Le vrai drame est que, à ces insultes, nos dirigeants ne se donnent pas la peine de répondre. C'est comme si, au fond, ils acceptaient d'être ce dont on nous accuse et se contentent de hausser les épaules en disant « Then what ? Où est le problème ? »
Cet article, comme les trois autres qui l'ont précédé, fait partie de ma contribution au débat national organisé par Le Nouvelliste.
Il comporte trois parties :
I. Un besoin de croissance
II. Des vérités fondamentales
III. Les composantes d'une stratégie
En conclusion, nous ferons valoir non seulement que la croissance est nécessaire mais que le temps nous est compté et qu'il faut faire vite.
I. Un besoin de croissance
Notre économie est essentiellement rurale et non diversifiée. Sous l'effet combiné du faible niveau technologique, d'une capitalisation des producteurs grossièrement insuffisante, de l'état lamentable des infrastructures, et de l'incertitude sur les droits de propriété, l'agriculture qui emploie 2/3 de la force de travail ne contribue que pour ¼ au PIB. La productivité du secteur est faible. Le taux d'augmentation de productivité de notre agriculture, entre 1961-1980, a été de 0,6 % et moins 1 % entre 1981 et 2001 par opposition à 1 et 1,7 % pour l'Afrique au Sud du Sahara et de 1,5 et 2,4 % pour l'Amérique latine et la Caraïbe pendant la même période. La productivité du secteur est donc minime et n'a pas augmenté au rythme de l'augmentation de la population. Les services, largement concentrés dans le commerce et en services publics de base, représentent 60 % du PIB et emploient 40 % de la main-d'oeuvre. L'industrie, industrie d'assemblage, construction et énergie représentent 16 % du PIB. Il y a croissance dans une économie quand cette économie augmente régulièrement la quantité de biens et de services qui s'échangent sur le marché, telle que cette augmentation s'exprime dans le Produit Intérieur Brut. À l'heure actuelle, notre PIB est d'environ $ 6 milliards (compte non tenu des augmentations de prix), ce qui nous donne théoriquement à chacun d'entre nous, pour une population évaluée à 9,1 millions d'habitants un revenu par tête de $ 660 par an, soit donc un revenu de 18 centimes par jour.
De ce fait, nous avons le taux le plus élevé de pauvreté en Amérique latine et l'un des plus élevés dans le monde. On dit généralement que 54 % des Haïtiens vivent avec un revenu de $ 1 par jour et 78 % avec un revenu de $ 2 par jour. Mais ces lignes de pauvreté sous-estiment considérablement la somme de pauvreté en Haïti. Dans la pauvreté chez nous, il faut inclure non seulement l'extrême modicité du revenu mais également le manque d'accès à l'éducation, aux services de santé, à l'électricité, à la nourriture, la vulnérabilité aux désastres naturels à quoi il faut ajouter l'incapacité des pauvres à se faire entendre. La pauvreté chez nous est donc multidimensionnelle et la science économique n'a pas encore découvert d'instruments de mesure adéquats de la pauvreté en Haïti.
À la pauvreté extrême, il nous faut ajouter les inégalités. Environ la moitié du revenu national va à 10 % de la population. Ceci est moralement choquant et intolérable. Mais tout aussi grave est le fait qu'un tel niveau d'inégalité est économiquement absurde. Plus une société est égalitaire, mieux elle distribue les biens publics et les capitaux, plus elle réduit les risques de criminalité, de violence et d'instabilité politique. De même, un pays à faible inégalité augmente les chances et la capacité des pauvres à investir et, par suite, à augmenter la production et la croissance. Quand l'économie d'un pays persiste, année après année, à produire des biens et des services en quantité insuffisante par rapport au taux d'accroissement de la population et que les maigres revenus créés sont inégalement distribués, un tel pays ne peut être que pauvre. Pour sortir de la pauvreté, il nous faut la croissance. La croissance est le seul moyen connu à ce jour pour réduire la pauvreté.
Un passage obligé vers la création d'emplois
La croissance économique est le passage obligé vers la création d'emplois et les opportunités de revenus pour les pauvres. Contrairement à ce qui se passe dans les pays riches où la pauvreté est le résultat de l'incapacité des individus à saisir des opportunités, la pauvreté chez nous est fondamentalement une affaire de manque d'opportunités. Un pays avec un taux de croissance soutenu et rapide sur la longue période réduit la pauvreté. À l'inverse, un pays qui voit son revenu global baisser voit aussi son taux de pauvreté s'aggraver. Ici, nous ne parlons pas d'épisodes de croissance. En Haïti, depuis quelque temps, on a tendance à nous rabattre les oreilles avec des épisodes de croissance à 2-3 %, lesquels disparaissent l'année d'après aussi brusquement qu'ils étaient apparus. Pendant les épisodes de croissance, la pauvreté relative varie mais n'a que des effets transitoires sur la pauvreté véritable. Nous, nous parlons de croissance soutenue, et les résultats sur la pauvreté d'une croissance soutenue ne varient pas.
La pauvreté diminue quand la croissance est rapide et soutenue. La pauvreté persiste quand la croissance est faible et épisodique. Mais la croissance n'est pas que l'augmentation des revenus et l'amélioration de la situation financière de chacun. Sans doute, seule la croissance crée les ressources qui permettent de nourrir le corps et d'entretenir la santé. Mais la croissance est aussi une condition nécessaire à l'épanouissement de l'individu, lui permettant par là même d'être créatif et productif. La croissance, c'est pour chacun l'ouverture de nouveaux horizons. Sans elle, ce qui domine dans l'esprit de chacun, c'est le manque de ressources, les privations, le combat pour la vie. Dans de telles conditions d'existence pour ne pas dire de subsistance, les chances pour chacun d'améliorer son potentiel sont nulles. Par contre, un revenu amélioré libère l'individu, il se sent désormais libre de faire des choix, ce qui lui ouvre la voie à toute sortes d'opportunités et lui permet de prendre des risques. En sorte que parmi les bénéfices de la croissance, il faut placer au premier plan l'épanouissement de l'individu, objectif premier du développement.
Depuis 50 ans, Haïti est un pays sans croissance. Entre 1961 et l'an 2000, le revenu réel du PIB par tête tombait de 1 % par an, ce qui s'est traduit par une réduction du revenu réel par tête de 45 % pendant la période.
En 1960, nous étions à égalité avec nos voisins dominicains en termes de produit par tête. De 1970 à 2000, les Dominicains n'ont pas arrêté d'accumuler un taux de croissance de 5 % par an. Aujourd'hui ils sont à plus de 2000 dollars et nous à 660 dollars.Entre 2001 et 2006, notre performance économique ne s'est guère améliorée.
La performance économique d'Haïti, entre 1960-2000, a été la pire dans le monde. Prenons une moyenne de croissance du PIB par tête sur une période de dix ans.
Ce que montre le tableau, c'est que les pays d'Amérique latine et de la Caraïbe ont réussi à transformer la tendance à une croissance négative dans les années 1980 en une croissance positive dans les années 1990. Par contre, la croissance annuelle moyenne du PIB réel par tête d'Haïti, qui était déjà en dessous de la performance de l'Amérique latine et de la Caraïbe pendant les années 1960 et 1970, enregistrait un déclin encore plus prononcé pendant les années 1980, et un déclin encore plus accentué pendant les années 1990. De même, si on met à part les années 1970, notre performance économique a été inférieure à celle de l'Afrique au Sud du Sahara.
Pour bien apprécier les conséquences catastrophiques d'un tel taux de croissance déclinant sur les conditions de vie du peuple haïtien, il faut toujours garder à l'esprit que pendant que la production globale décline, la population, de son côté, augmente. La demande de main-d'oeuvre baisse. Le chômage augmente. La taille du secteur informel s'accroît, d'autant plus que 68 % des entreprises opèrent en dehors du système légal, que 99 % se qualifient de PME et que 90 % de l'emploi formel est centré à Port-au-Prince.
Trente-six ans pour réduire la pauvreté de moitié
Un facteur supplémentaire d'aggravation de pauvreté est la susceptibilité de notre pays aux effets néfastes des catastrophes naturelles. Sans infrastructure adéquate, avec un niveau de déforestation de 97 % et sans un niveau de préparation adéquat, les ouragans nous surprennent toujours la culotte baissée et causent chez nous davantage de dégâts qu'en République dominicaine, des dégâts qui affectent la production agricole, dépriment le revenu, retardent la croissance et aggravent la pauvreté.
En 2006, les projections de croissance du Gouvernement prévoyaient généralement un taux de 4 à 4,5 % par an pour les trois prochaines années. Supposons, pour les besoins du raisonnement, que le taux de croissance augmenterait effectivement de 4 % par an dans le temps où la population augmenterait de 2,3 % par an. Vu le rapport connu entre l'incidence de pauvreté et la croissance du PIB, il faudrait compter 36 ans pour réduire la pauvreté de moitié. Pour toute personne de bon sens, il devrait être clair que nous ne pouvons pas attendre encore 36 ans, non pas pour éliminer la pauvreté, mais pour seulement la réduire de moitié. Or, il se trouve que les politiques menées actuellement ne génèrent même pas ces fameux 4 % de croissance. Elles n'ont aucune chance de réduire la pauvreté.
Ces politiques-là, quelles sont-elles ? Il y en a trois.
L'une c'est la stabilité macroéconomique. Une autre est le DSCRP. Une troisième est le PAS.
Sur la stabilité macroéconomique soyons clairs : Aucune économie ne peut se maintenir et prospérer dans un milieu où règnent les fluctuations de prix, les incertitudes sur le taux de change, les taux d'intérêts et la politique fiscale. C'est là notre position. Mais ici, on doit bien faire attention : la stabilité macroéconomique ne génère pas d'elle-même la croissance. Si la stabilité macroéconomique permet de faire un meilleur usage de la capacité existante, elle doit aussi fournir un cadre qui encourage l'expansion de la capacité existante. Pour générer la croissance, la stabilité macroéconomique doit aller au-delà de l'amélioration d'utilisation d'efficacité des ressources. La stabilité macroéconomique, ce n'est pas le développement. Elle ne fait que réduire l'incertitude sur les chances d'investissements et, à ce titre, elle n'est qu'un élément qui contribue aux chances d'une croissance à long terme. Pour promouvoir la croissance, les réformes doivent aller au-delà des gains d'efficacité.
Quel serait le « bon » niveau d'inflation ?
De même, nous constatons que la façon dont le gouvernement lutte contre l'inflation coûte très cher en termes de production, d'emplois et de revenu. Comment a-t-on pu, face à une augmentation époustouflante des prix mondiaux du pétrole et des biens alimentaires, dont nous n'étions pas responsables, réagir par le simple rétrécissement du crédit, le maintien du déficit zéro et l'absence totale - hormis l'aide étrangère - de toute mise en place d'un filet social de sécurité ? D'ailleurs, qui, ici, a calculé le « bon » taux d'inflation et le niveau maximum au-dessus duquel il devrait se situer pour ne pas décourager l'investissement ? Pourquoi faire du taux d'inflation le grand coupable et le facteur maximum de risques alors que aucune des conditions minimales d'un climat d'investissements n'est, par ailleurs, réunie, et que ni l'État, ni par ailleurs les marchés, n'ont corrigé leurs faiblesses respectives. À noter au surplus que l'objectif de stabilité macroéconomique ne signifie pas que les déficits budgétaires doivent être éliminés, tout le temps et à tout prix. Un déficit budgétaire moins élevé obtenu au prix d'une élimination d'investissements publics réduirait les chances de la croissance à long terme, par suite la taille de l'assiette fiscale, et ne pourra signifier que des déficits budgétaires plus élevés à l'avenir. À poursuivre tête baissée dans une politique macroéconomique de stabilisation tous azimuts sans que celle-ci ne s'accompagne de l'ensemble des structures et mécanismes qui devraient lui permettre de déboucher sur la croissance, nous nous comportons comme « bouki » et nous imposons au peuple haïtien des sacrifices sans bénéfices.
Mais arrêtons ici car là n'est pas le vrai débat pour aujourd'hui. Constatons simplement, que, pour nécessaire qu'elle soit, la stabilité macroéconomique est chez nous sans effet sur la croissance et qu'à continuer avec notre formule actuelle de recherche effrénée de stabilité avec croissance réelle presque zéro, nous perdons du temps et nous aggravons la misère, sans bénéfices pour le peuple haïtien. De toute manière, il faudra bien qu'un jour nous proclamions avoir gagné la bataille contre l'inflation et les déficits et que nous dirigions nos efforts vers la croissance à long terme. Le Gouvernement a-t-il fixé le terme de l'effort de stabilisation et défini ses paramètres ?
Quant au Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), si bien conçu à l'origine et adapté aux circonstances de l'époque, il est aujourd'hui dépassé. Sous l'effet cumulé des augmentations des prix pétroliers et des produits alimentaires intervenues en 2008, son cadre macroéconomique s'est effondré et n'a pas été réajusté dans ses principales composantes. Son financement est toujours prévu à hauteur de $ 4 milliards alors que le déficit courant est, au bas mot, évalué à $ 125 millions. Son principal secteur d'intervention, l'agriculture, est l'objet, en public, de la risée du Ministre de l'agriculture lui-même. Autre secteur potentiel de croissance, le tourisme, est davantage un voeu qu'une réalité. À ces faiblesses sectorielles, s'ajoutent l'incapacité de l'État à mener à bien de manière soutenue une réforme d'envergure, l'instabilité électorale, la précarité de la situation de sécurité, l'inadaptation du système judiciaire à la prise de risques par le secteur privé et les effets de la récession mondiale sur le montant de l'aide étrangère officielle et les envois de la diaspora.
Un mot sur les programmes sociaux.
Sans les aides de la communauté internationale et sans doute aussi du PAS, les conséquences sur les populations des désastres naturels auraient été encore plus catastrophiques. Malheureusement, même quand ils seraient d'un volume satisfaisant et d'une efficacité acceptable, de tels programmes ne peuvent qu'augmenter pour un temps donné le niveau de consommation des défavorisés mais ne peuvent en aucun cas se substituer à la croissance comme moyen de réduire la pauvreté.Il y a aussi, depuis peu, le rapport Collier. Le rapport Collier, c'est comme un coup de poing qui vise à nous réveiller de notre longue torpeur. Fruit de la réflexion d'un éminent spécialiste du développement, le texte est précis, pratique et opérationnel. Il illustre à sa manière et de façon éloquente le fait que, au train où nous allons nous sommes dans le brouillard et nous n'arriverons nulle part. Toute la question maintenant est de savoir si le Gouvernement aura la capacité de mener à bien, dans les délais, les suggestions du rapport, de prendre les mesures nécessaires, même les plus délicates, de faire fonctionner efficacement les mécanismes de coordination, d'assurer la complémentarité avec les autres politiques en cours tout en prenant le contre-pied de nos mauvaises pratiques de corruption et d'inefficacité. Il faudra donc attendre de voir le rapport à l'oeuvre dans la pratique. Ce qu'on peut retenir toutefois d'ores et déjà est que l'objectif central du rapport est de créer rapidement le maximum d'emplois, et ne serait-ce qu'à ce titre, le rapport ne contredit pas mais, au contraire, confirme la stratégie véritable de croissance que nous préconisons.
Prochain article : II. Des vérités fondamentales.
_________________________// (1) L'article ci-dessus provient du lien ci-dessous:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=69698&PubDate=2009-04-27
//
(2) Voici les liens conduisant aux trois articles antérieurs et un autre qui précédait ces derniers:
//Notre système bancaire pourrait se porter mieux, 1er décembre 2008
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=&ArticleID=64786
//
//D'accord pour le débat-1, 12 février 2009
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=&ArticleID=67230
//
//D'accord pour le débat-2, 16 mars 2009
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=&ArticleID=68172
//
//D'accord pour le débat-3, 20 mars 2009
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=&ArticleID=68263
//