tag:blogger.com,1999:blog-32033495063844269542024-03-13T11:36:19.567-07:00Le Coin de Pierre - Économie généraleDr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.comBlogger95125tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-77674309206918961252014-05-27T13:46:00.001-07:002014-05-27T13:46:34.590-07:00Québec / Institut du Québec / Choc démographique et finances publiques - Pour un contrat social durable.<span style="font-size: large;">Par Dr. Pierre Montès</span><br />
<br />
Il s'agit de la première étude de l'Institut du Québec, un nouvel organisme de recherche sur l'économie du Québec dirigé par l'ancien Ministre des Finances, Monsieur Raymond Bachand.<br />
<br />
Cette étude rappelle les observations contenues dans divers rapports publiés récemment sur les finances du Québec:<br />
<ol>
<li>Les finances publiques du Québec sont en situation de déséquilibre structurel.</li>
<li>Ce déséquilibre ira en s'aggravant à cause du vieillissement de la population.</li>
<li>L'économie du Québec n'est pas assez forte pour soutenir le niveau actuel des dépenses publiques.</li>
<li>La fiscalité québécoise est la plus lourde et la plus progressive de tout le continent nord-américain.</li>
<li>L'atteinte de l'équilibre budgétaire durable passe principalement par un meilleur contrôle des dépenses.</li>
</ol>
L'étude de l'Institut du Québec indique que le gouvernement devra éliminer rapidement le déficit budgétaire et mieux gérer son système de santé. En effet, les dépenses en soins de santé absorbent actuellement 43% du budget de dépenses publiques du Québec.<br />
<br />
Le vieillissement de sa population entraînera une augmentation des dépenses en soins de santé.<br />
<br />
L'étude indique que, si rien n'était fait, le déficit budgétaire annuel augmenterait d'année en année pour dépasser les 30 milliards de dollars d'ici 20 ans. <br />
<br />
Voici, en résumé quelques points de la conclusion de l'étude de l'Institut du Québec: <br />
<br />
a) À court terme des mesures de redressement sont nécessaires pour éliminer le déficit actuel. Et si le gouvernement ne fait pas cette correction, l'équilibre budgétaire ne sera pas atteint.<br />
<br />
b) À plus long terme, les prévisions du Conference Board indiquent que les pressions sur les dépenses prévues en soins de santé (une conséquence inévitable du vieillissement de la population) expliquent en grande partie l'impasse budgétaire à venir. Il est donc urgent de contrôler les dépenses en soins de santé.<br />
<br />
c) Le Québec pourra atteindre et maintenir l'équilibre budgétaire à long terme tout en gardant constant le niveau des services offerts à la population, une fois le redressement effectué, si le gouvernement du Québec prend les trois actions suivantes: <br />
<ol>
<li>Éliminer à court terme le déficit budgétaire actuel.</li>
<li>Réduire de 5,2% à 4,2% la croissance annuelle des dépenses en santé;</li>
<li>Instaurer un véritable «cran d'arrêt» sur les dépenses de programmes suite au redressement à court terme.</li>
</ol>
Pour lire l'étude de l'Institut du Québec, cliquez sur le lien suivant:<br />
<a href="http://www.conferenceboard.ca/Libraries/PUBLIC_PDFS/idq_pouruncontratsocialdurable2014.sflb" target="_blank">Pour un Contrat Social Durable / Institut du Québec, 26 mai 2014</a><br />
Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-50494471660504055842013-05-07T14:35:00.000-07:002013-05-07T14:35:09.931-07:00Remittances to Latin America and the Caribbean in 2012: Differing behavior across subregionsIl s'agit d'un rapport de la BID sur les transferts de la diaspora.<br />
<span style="font-family: MyriadPro-LightSemiExt; font-size: xx-small;"><span style="font-family: MyriadPro-LightSemiExt; font-size: xx-small;"></span></span><br />
<span style="font-family: MyriadPro-LightSemiExt; font-size: xx-small;"><span style="font-family: MyriadPro-LightSemiExt; font-size: xx-small;"><div align="LEFT">
</div>
<div align="LEFT">
<span style="font-size: small;">"Remittances to Latin America and the Caribbean in 2012: </span><span style="font-size: small;">Differing behavior across subregions", 32 pages.</span></div>
<div align="LEFT">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: MyriadPro-LightSemiExt; font-size: xx-small;"><span style="font-family: MyriadPro-LightSemiExt; font-size: xx-small;">By <span style="font-size: small;">Maldonado, N., and Hayem, M</span>.</span></span></span><span style="font-size: small;">Multilateral Investment </span>
<span style="font-size: small;">Fund, Inter-</span><span style="font-size: small;">American Development Bank. Washington, D.C., 2013</span></div>
</span><div align="LEFT">
<br /></div>
</span><div align="LEFT">
Voici le lien pour télécharger/lire le document:</div>
<a href="http://idbdocs.iadb.org/wsdocs/getdocument.aspx?docnum=37735715" target="_blank">BID/IDB/Maldonado and Hayem, 2013</a>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-48457047324860472862013-05-07T11:57:00.002-07:002013-05-07T11:59:07.642-07:00Les remises de la diaspora dans le développement économique d’HaïtiSource: <a href="http://www.haitilibre.com/article-8476-haiti-economie-les-remises-de-la-diaspora-dans-le-developpement-economique-d-haiti.html" target="_blank">haitilibre.com</a>, 2 mai 2013<br />
<br />
<table align="left" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0">
<tbody>
<tr>
<td><img alt="Haïti - Économie : Les remises de la diaspora dans le développement économique d’Haïti" src="http://www.haitilibre.com/images-a/g-8476.jpg" /></td>
<td><img height="1" src="http://www.haitilibre.com/images/tr.gif" width="15" /></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Dans
le cadre des activités consacrées à la Journée de la Diaspora, l’Économiste F.
Thélusma Conseiller ministériel pour la réinsertion économique de la Diaspora, a
prononcé une conférence ayant pour thème, « Les remises des émigrants
haïtiens et leur possible utilisation dans le développement économique d’Haïti.
»<br />
<br />
<b>Texte de l’intervention de F. Thélusma :</b><br />
<i>« Bien que les
institutions financières internationales comme la Banque Interaméricaine de
Développement (BID) aient fait état d’envois monétaires dans le pays évalués ces
derniers temps à $2.4 milliards de dollars américains, je ne me suis jamais
professionnellement intéressé à ce phénomène pour questionner l’impact d’un tel
flux monétaire sur l’économie haïtienne, dont le Produit Intérieur Brut (PIB)
est évalué à 12 milliards de dollars. Quelques observations empiriques faites
par des économistes et sociologues ont laissé entendre que la bidonvilisation
des environs de Port-au-Prince est financée en grande partie par l’argent de la
diaspora et je me suis toujours dit, bien que scandalisé par l’anarchie régnante
de l’habitat des quartiers populaires, que les constructions en dur
constituaient un pas vers le progrès et que les bénéficiaires de ces transferts
jouissaient d’une amélioration de leur qualité de vie.<br /><br />Il m’a fallu
répondre à une invitation pour un séminaire organisé par le Bureau International
de la Migration des Nations Unies, en conjonction avec le Ministère de la
Défense du Chili tenu à Santiago sur les possibilités de rendre les remises plus
productives et ainsi les tourner en éléments de développement local ou national
d’un pays. C’est alors que j’ai saisis l’importance de ces flux monétaires au
point de vue macroéconomique, si certaines autres conditions, que j’énumérai
plus tard, sont remplies. Dores et déjà, nous observons tous qu’au point de vue
microéconomique ou individuel, les récipiendaires des transferts sont avantagés
par rapport a ceux qui n’en reçoivent pas en ce qui concerne leur mode de vie,
par la capacité de consommer certains biens ou services au nombre desquels on
peut citer l’éducation, les soins de santé, les services qui conditionnent
l’aisance comme l’électricité, l’eau potable, le téléphone et d’autres
loisirs.<br /><br /><b>La nature des remises :</b><br />Les remises sont des cadeaux
qui sont faits aux membres de la famille restés au pays d’origine et sont donnés
sans contre partie. Des auteurs qui ont étudié ce geste prétendent qu’il y a
plusieurs raisons pour ce faire. Ces transferts peuvent être de motivation
altruiste. Un père ou une mère qui vit dans un pays développé ne peut pas
laisser sa progéniture mourir de faim en Haïti. Il en est de même pour un frère,
une sœur, une cousine. Ils peuvent être de motivation égoïste en ce sens les
dons faits maintiennent peuvent être une garantie contre les risques du futur si
on a en tète que la maladie, le vieil âge ou n’importe quelle contrariété
peuvent forcer quelqu’un à retourner vivre à son pays d’origine. L’accueil
familial est donc important.<br /><br />Les remises sont assimilées à la pension que
reçoit un ancien employé de l’Etat ou d’une compagnie. La théorie économique les
exclut dans le calcul du Produit Intérieur Brut d’un pays puisque le donneur ne
reçoit aucune compensation en retour. En Haïti, notre économie de 12 milliards
de dollars ne saurait prétendre s’élargir à 15 milliards même si une excellente
année aux Etats Unis ou au Canada permettait aux immigrants Haïtiens d’envoyer 3
milliards de plus dans le pays. Cependant cette somme permettrait a l’économie
nationale de croître si elle est épargnée dans des institutions financières et
permettant aux entrepreneurs d’y avoir accès par le biais des
investissements.<br /><br /><b>Les types de remises :</b><br />On observe généralement
trois (3) trois types de remises :<br />
</i></div>
<i></i><br />
<i><ul><div align="justify">
</div>
<li><div align="justify">
Les remises familiales. Ce sont celles que les émigrants envoient à leurs
proches parents pour la satisfaction de leurs besoins immédiats. On peut citer
les besoins en nourriture, l’accès aux frais de scolarité des enfants ou
adultes, les réparations à effectuer dans la maison familiale et la satisfaction
d’autres besoins.</div>
<li><div align="justify">
Les remises collectives sont celles envoyées par les associations de villes
ou villages des émigrants pour l’édification de certains travaux dont peut
bénéficier la collectivité en totalité. Par exemple l’Association de St, Michel
de l’Attalaye à l’étranger vient de contribuer a la parution d’un plan
stratégique pour le relèvement de la ville et des contributions financières
seront collectées et envoyées à cette fin.</div>
<li><div align="justify">
Enfin les remises pour investissement sont des transferts de capitaux plus
importants faits pour des projets de société privés pour créer des entreprises
moyennes ou grandes comme la création d’hôtels, d’hôpitaux ou encore d’autres
activités capables d’attirer des touristes et de créer des
emplois.</div>
</li>
</li>
</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Les origines du « phénomène remises » :</b><br />
La
compétition entre les nations dans processus de création de richesses, leur
dotation en ressources naturelles et leur exploitation appropriée font que
certaines d’entre elles deviennent plus riches que d’autres. Les régimes
politiques arbitraires amènent même la persécution politique contre les
opposants et créent une certaine mobilité des défavorisés causant ainsi
l'émigration vers des cieux plus hospitaliers. Par exemple, l'émigration
haïtienne a commencé vers les années 1905 vers Cuba quand l'industrie de la
canne à sucre requérait des bras pour la "zafra" de la canne à sucre. Les
remises sont nées depuis lors.<br />
<br />
Le même climat en République Dominicaine,
grande productrice de sucre, exigeait des bras pour la coupe de la canne et
Haïti en offrait beaucoup pour ce travail ardu. Nous savons tous ce qui est
arrivé en 1937 (le massacre ordonné par le généralissime Rafael Leonidas
Trujillo) dans lequel périrent plus de 7000 de nos compatriotes. Par la suite
les régimes présidentiels haïtiens ont vu beaucoup d'haïtiens s'expatrier par
choix jusque dans les années 1960 ou l'oppression politique a forcé cette fois,
non pas seulement les ouvriers de la canne a sucre, mais aussi la classe des
professionnels et celle des hommes et femmes d'affaires à s'installer dans les
villes américaines, New York et Chicago d'abord puis ensuite Boston,
Philadelphie, et finalement Miami pour les Etats Unis d'Amérique. Montréal et la
ville de Québec au Canada devinrent le lieu d'accueil des Haïtiens pour le
Canada. Paris et d'autres villes françaises furent choisies par d'autres émigrés
d'Haïti ainsi que certains pays de l'Afrique francophone pour former ce qui est
connu aujourd'hui sous le nom de la Diaspora Haïtienne. La source des remises
est donc la diaspora.<br />
<br />
<b>Comment rendre les remises ou transferts
productifs dans l'Economie Haïtienne ? :</b><br />
Je dirai tout d'abord, que les
remises améliorent la vie économique des bénéficiaires en augmentant de façon
perceptible leur mode de vie en leur permettant de consommer des biens et des
services auxquels ils n'avaient pas d'accès autrefois sur le plan
microéconomique. Sur le plan macroéconomique, elles peuvent causer une
augmentation des réserves nettes de change. Elles peuvent également créer une
activité économique locale sans lendemain, et même créer une hausse des prix si
les produits consommés sont importés. C'est peut être le cas Haïtien ou presque
tous les produits de consommation sont importés. C'est pourquoi la malice
populaire dit que l'argent reçu de l'étranger fait un « U-TURN ».<br />
<br />
Pour
que les remises soient capables de stimuler l'économie il faut d'une part que la
gouvernance du pays soit basée sur des politiques publiques qui prônent
l'épargne à partir de laquelle les investissements deviennent possibles. Ceci
requiert un système bancaire efficace qui soit capable de promouvoir l'éducation
financière chez les receveurs des remises à qui le mini-crédit serait disponible
pour opérer de petites affaires. Le cumul de ces opérations augmenterait
progressivement le volume de l'emploi et en conséquence le Produit Intérieur
Brut (PIB) et le développement économique.<br />
<br />
<b>Conclusion :<br />‘’Bien
qu'ils présentent souvent des avantages considérables pour les individus, les
ménages et les communautés, l'émigration et les envois de fonds, ne sont pas une
panacée aux problèmes structurels du développement’’ disait Manuel Orozco au
séminaire organisé à Santiago. Si l'État néglige de poursuivre une politique
tendant à revigorer l'économie par une politique fiscale (revenus et dépenses)
prenant en compte certains secteurs de production et d'investissement, les
remises peuvent doubler (5 milliards) et aucun développement n’en résultera.
<br /><br />L'État Haïtien a intérêt à voir les remises durer le plus longtemps
possible sans en dépendre. Non plus, il ne devra rendre ses sujets dépendants de
cette ‘’manne’’. Par le biais de l’éducation, il devra les rendre plus
productifs et ainsi, les remises pourront servir non à l’augmentation de la
consommation, mais également a celle de la production locale, si les receveurs
de transfert ont la sagesse d’épargner dans des institutions financières une
partie de ces remises, qui elles-mêmes seront disponibles pour l’investissement.
La pluri-nationalité des haïtiens peut devenir une ‘’Bonanza’’ pour le pays dans
les années à venir. »</b></div>
</i><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
<b></b><br />Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-17350170649112224492013-05-07T10:38:00.002-07:002013-05-07T10:38:25.885-07:00Les transferts d'argent vers Haïti stagnent<span style="font-size: large;">Par Dieudonné Joachim</span><br />
Source: <a href="http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=116377" target="_blank">lenouvelliste.com</a>, 3 mai 2013<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Les Haïtiens ont reçu de leur diaspora, en 2012, quelque 1,988 milliards de
dollars américains contre 2,057 milliard en 2011. Ce montant arrive loin
derrière les 22,446 milliards du Mexique, champion de la catégorie. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
La
République dominicaine voisine a reçu 3,158 milliards et la Jamaïque 2,038
durant la même période. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
En dépit de tout, en Haïti, comme au Guyana, au
Honduras, au Salvador, au Nicaragua, au Guatemala ou en Jamaïque, les flux de
transferts d'argent des migrants continuent de représenter encore plus de 10% du
Produit intérieur brut (PIB). </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Les transferts d'argent reçus dans toute la région
de l'Amérique latine et des Caraïbes en 2012 a connu une stagnation par rapport
à l'année précédente. 61,276 milliards de dollars ont été transférés au total en
2012, contre 60,9 milliards en 2011. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Depuis le dernier trimestre de 2008,
l'augmentation du taux de chômage dans les pays comme les États-Unis, l'Espagne
et le Japon, et la réduction conséquente des revenus des migrants d'Amérique
latine ont provoqué une diminution sans précédent de la valeur des transferts de
fonds vers la région. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Parmi les pays des Caraïbes, la République dominicaine a
connu un taux de croissance significatif par rapport aux autres pays de la
sous-région, avec une croissance en 2012 de 4,8%. Ceci est cohérent avec le
comportement observé au sein des pays de l'Amérique centrale, qui, comme la
République dominicaine, reçoivent la plupart de leurs envois de fonds des
États-Unis, selon un rapport titré «Transferts de fonds vers l'Amérique latine
et les Caraïbes en 2012: écart entre les sous-régions» récemment publié par la
Banque interaméricaine de développement (BID). </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Les envois de fonds vers les
Caraïbes ont montré une reprise rapide en 2010 avec un taux de croissance de
8,3%, attribuable en grande partie à l'aide reçue par Haïti en réponse au
tremblement de terre qui a frappé le pays cette même année. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
En 2011, le taux de
croissance, avait atteint 5,9%, croissance similaire dans le reste de l'Amérique
latine. En 2012, les taux annuels de croissance dans cette région sont restés
faibles, n'augmentant que de 1,1% au premier trimestre et 0,1% au deuxième
trimestre. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Selon une enquête spéciale de la Banque interaméricaine de
développement (BID) réalisée en 2006, 23% des montants des transferts ont été
utilisés pour l'investissement. « Cela a favorisé la création d'emplois et a
servi de filet de sécurité sociale. » La réalité ne change pas en 2012. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
D'un
point de vue micro-économique, les transferts d'argent représentent une source
importante de revenus pour des millions de familles qui les reçoivent, même dans
les pays ayant un PIB élevé. Ces transferts ont contribué à réduire le niveau de
pauvreté dans les pays de la région et ont permis à de nombreuses familles
d'atteindre un niveau de vie plus élevé, par le financement de leurs dépenses en
biens de consommation et de l'investissement dans l'éducation, la santé, le
logement et les entreprises. Sans ce flux régulier de ressources envoyées par
les migrants à leurs familles, de nombreuses familles bénéficiaires tomberaient
en dessous du seuil de pauvreté.</div>
Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-45952033992850814182013-04-27T06:12:00.000-07:002013-04-27T06:12:46.978-07:00The 1 Percent’s SolutionBy <span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"><a href="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" rel="author" title="More Articles by PAUL KRUGMAN"><span itemprop="name">PAUL KRUGMAN</span></a></span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">Source: <a href="http://www.nytimes.com/2013/04/26/opinion/krugman-the-one-percents-solution.html?partner=rssnyt&emc=rss&_r=0" target="_blank">nytimes.com</a>, April 25, 2013</span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"></span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">Economic debates rarely end with a T.K.O. But the great policy debate of recent years between Keynesians, who advocate sustaining and, indeed, increasing government spending in a depression, and austerians, who demand immediate spending cuts, comes close — at least in the world of ideas. At this point, the austerian position has imploded; not only have its predictions about the real world failed completely, but the academic research invoked to support that position has turned out to be riddled with errors, omissions and dubious statistics. </span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"></span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"><img alt="" height="285" itemprop="url" src="http://graphics8.nytimes.com/images/2010/09/16/opinion/Krugman_New/Krugman_New-articleInline-v2.jpg" width="190" /></span><br />
<h6 class="credit">
Fred R. Conrad/The New York Times</h6>
<div class="caption">
Paul Krugman</div>
<div class="caption">
________________________</div>
<div class="caption">
</div>
<div class="caption">
</div>
<div class="caption">
Yet two big questions remain. First, how did austerity doctrine become so influential in the first place? Second, will policy change at all now that crucial austerian claims have become fodder for late-night comics? </div>
<div class="caption">
</div>
<div itemprop="articleBody">
On the first question: the dominance of austerians in influential circles should disturb anyone who likes to believe that policy is based on, or even strongly influenced by, actual evidence. After all, the two main studies providing the alleged intellectual justification for austerity — Alberto Alesina and Silvia Ardagna on “expansionary austerity” and Carmen Reinhart and Kenneth Rogoff on the dangerous debt “threshold” at 90 percent of G.D.P. — <a href="http://www.rooseveltinstitute.org/sites/all/files/not_the_time_for_austerity.pdf" title="A pdf">faced withering criticism</a> almost as soon as they came out.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
And the studies did not hold up under scrutiny. By late 2010, <a href="http://krugman.blogs.nytimes.com/2010/10/05/the-imf-on-fiscal-austerity/" title="A blog post from October 2010">the International Monetary Fund had reworked Alesina-Ardagna</a> with better data and reversed their findings, while <a href="http://www.epi.org/publication/bp271/">many economists raised fundamental questions about Reinhart-Rogoff</a> long before we knew about <a href="http://www.nytimes.com/2013/04/19/opinion/krugman-the-excel-depression.html" title="My column from last week">the famous Excel error</a>. Meanwhile, real-world events — stagnation in Ireland, the original poster child for austerity, falling interest rates in the United States, which was supposed to be facing an imminent fiscal crisis — quickly made nonsense of austerian predictions.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
Yet austerity maintained and even strengthened its grip on elite opinion. Why?</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
Part of the answer surely lies in the widespread desire to see economics as a morality play, to make it a tale of excess and its consequences. We lived beyond our means, the story goes, and now we’re paying the inevitable price. Economists can explain ad nauseam that this is wrong, that the reason we have mass unemployment isn’t that we spent too much in the past but that we’re spending too little now, and that this problem can and should be solved. No matter; many people have a visceral sense that we sinned and must seek redemption through suffering — and neither economic argument nor the observation that the people now suffering aren’t at all the same people who sinned during the bubble years makes much of a dent.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
But it’s not just a matter of emotion versus logic. You can’t understand the influence of austerity doctrine without talking about class and inequality.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
What, after all, do people want from economic policy? The answer, it turns out, is that it depends on which people you ask — a point documented in <a href="http://faculty.wcas.northwestern.edu/~jnd260/cab/CAB2012%20-%20Page1.pdf" title="A pdf">a recent research paper</a> by the political scientists Benjamin Page, Larry Bartels and Jason Seawright. The paper compares the policy preferences of ordinary Americans with those of the very wealthy, and the results are eye-opening.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
Thus, the average American is somewhat worried about budget deficits, which is no surprise given the constant barrage of deficit scare stories in the news media, but the wealthy, by a large majority, regard deficits as the most important problem we face. And how should the budget deficit be brought down? The wealthy favor cutting federal spending on health care and Social Security — that is, “entitlements” — while the public at large actually wants to see spending on those programs rise.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
You get the idea: The austerity agenda looks a lot like a simple expression of upper-class preferences, wrapped in a facade of academic rigor. What the top 1 percent wants becomes what economic science says we must do.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
Does a continuing depression actually serve the interests of the wealthy? That’s doubtful, since a booming economy is generally good for almost everyone. What is true, however, is that the years since we turned to austerity have been dismal for workers but not at all bad for the wealthy, who have benefited from surging profits and stock prices even as long-term unemployment festers. The 1 percent may not actually want a weak economy, but they’re doing well enough to indulge their prejudices.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
And this makes one wonder how much difference the intellectual collapse of the austerian position will actually make. To the extent that we have policy of the 1 percent, by the 1 percent, for the 1 percent, won’t we just see new justifications for the same old policies ?</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
I hope not; I’d like to believe that ideas and evidence matter, at least a bit. Otherwise, what am I doing with my life? But I guess we’ll see just how much cynicism is justified.</div>
Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-24138279326017524202013-04-27T06:11:00.000-07:002013-04-27T06:11:51.196-07:00The Excel DepressionBy <span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"><a href="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" rel="author" title="More Articles by PAUL KRUGMAN"><span itemprop="name">PAUL KRUGMAN</span></a></span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">Source: <a href="http://www.nytimes.com/2013/04/19/opinion/krugman-the-excel-depression.html?adxnnl=1&adxnnlx=1367062290-Q8EbFZSpp82D6auk16onzA" target="_blank">nytimes.com</a>, April 18, 2013</span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"></span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">In this age of information, math errors can lead to disaster. NASA’s <a href="http://www.cnn.com/TECH/space/9909/30/mars.metric.02/">Mars Orbiter crashed</a> because engineers forgot to convert to metric measurements; JPMorgan Chase’s <a href="http://baselinescenario.com/2013/02/09/the-importance-of-excel/">“London Whale” venture went bad</a> in part because modelers divided by a sum instead of an average. So, did an Excel coding error destroy the economies of the Western world? </span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"></span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person">The story so far: At the beginning of 2010, two Harvard economists, Carmen Reinhart and Kenneth Rogoff, circulated a paper, “<a href="http://www.nber.org/papers/w15639.pdf?new_window=1">Growth in a Time of Debt</a>,” that purported to identify a critical “threshold,” a tipping point, for government indebtedness. Once debt exceeds 90 percent of gross domestic product, they claimed, economic growth drops off sharply.</span><br />
<span itemid="http://topics.nytimes.com/top/opinion/editorialsandoped/oped/columnists/paulkrugman/index.html" itemprop="author creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"> </span><br />
<div itemprop="articleBody">
Ms. Reinhart and Mr. Rogoff had credibility thanks to a widely admired earlier book on the history of financial crises, and their timing was impeccable. The paper came out just after Greece went into crisis and played right into the desire of many officials to “pivot” from stimulus to austerity. As a result, the paper instantly became famous; it was, and is, surely the most influential economic analysis of recent years.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
In fact, Reinhart-Rogoff quickly achieved almost sacred status among self-proclaimed guardians of fiscal responsibility; their tipping-point claim was treated not as a disputed hypothesis but as unquestioned fact. For example, a Washington Post editorial earlier this year <a href="http://www.washingtonpost.com/opinions/debt-reduction-hawks-and-doves/2013/01/26/3089bd52-665a-11e2-93e1-475791032daf_story.html">warned against any relaxation on the deficit front</a>, because we are “dangerously near the 90 percent mark that economists regard as a threat to sustainable economic growth.” Notice the phrasing: “economists,” not “some economists,” let alone “some economists, vigorously disputed by other economists with equally good credentials,” which was the reality.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
For the truth is that Reinhart-Rogoff faced substantial criticism from the start, and the controversy grew over time. As soon as the paper was released, many economists pointed out that a negative correlation between debt and economic performance need not mean that high debt causes low growth. It could just as easily be the other way around, with poor economic performance leading to high debt. Indeed, that’s obviously the case for Japan, which went deep into debt only after its growth collapsed in the early 1990s.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
Over time, another problem emerged: Other researchers, using seemingly comparable data on debt and growth, couldn’t replicate the Reinhart-Rogoff results. They typically found some correlation between high debt and slow growth — but nothing that looked like a tipping point at 90 percent or, indeed, any particular level of debt.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
Finally, Ms. Reinhart and Mr. Rogoff allowed <a href="http://www.peri.umass.edu/236/hash/31e2ff374b6377b2ddec04deaa6388b1/publication/566/">researchers at the University of Massachusetts</a> to look at their original spreadsheet — and <a href="http://www.nextnewdeal.net/rortybomb/researchers-finally-replicated-reinhart-rogoff-and-there-are-serious-problems">the mystery of the irreproducible results was solved</a>. First, they omitted some data; second, they used unusual and highly questionable statistical procedures; and finally, yes, they made an Excel coding error. Correct these oddities and errors, and you get what <a href="http://www.oecd-ilibrary.org/economics/public-debt-economic-growth-and-nonlinear-effects_5k918xk8d4zn-en">other researchers have found</a>: some correlation between high debt and slow growth, with no indication of which is causing which, but no sign at all of that 90 percent “threshold.”</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
In response, <a href="http://blogs.ft.com/ftdata/2013/04/17/the-reinhart-rogoff-response-i/">Ms. Reinhart and Mr. Rogoff have acknowledged</a> the coding error, defended their other decisions and claimed that they never asserted that debt necessarily causes slow growth. That’s a bit disingenuous because they repeatedly insinuated that proposition even if they avoided saying it outright. But, in any case, what really matters isn’t what they meant to say, it’s how their work was read: Austerity enthusiasts trumpeted that supposed 90 percent tipping point as a proven fact and a reason to slash government spending even in the face of mass unemployment.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
So the Reinhart-Rogoff fiasco needs to be seen in the broader context of austerity mania: the obviously intense desire of policy makers, politicians and pundits across the Western world to turn their backs on the unemployed and instead use the economic crisis as an excuse to slash social programs.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
What the Reinhart-Rogoff affair shows is the extent to which austerity has been sold on false pretenses. For three years, the turn to austerity has been presented not as a choice but as a necessity. Economic research, austerity advocates insisted, showed that terrible things happen once debt exceeds 90 percent of G.D.P. But “economic research” showed no such thing; a couple of economists made that assertion, while many others disagreed. Policy makers abandoned the unemployed and turned to austerity because they wanted to, not because they had to.</div>
<div itemprop="articleBody">
</div>
<div itemprop="articleBody">
So will toppling Reinhart-Rogoff from its pedestal change anything? I’d like to think so. But I predict that the usual suspects will just find another dubious piece of economic analysis to canonize, and the depression will go on and on.</div>
<div itemprop="articleBody">
________________________</div>
<div itemprop="articleBody">
NDCDP-Économie générale.-</div>
<div itemprop="articleBody">
Liens vers les articles de Reinhart et Rogoff et de Herndon, Ash et Pollin:</div>
<ol>
<li><div itemprop="articleBody">
<a href="http://www.nber.org/papers/w15639.pdf" target="_blank">Reinhart-Rogoff:"Growth in a time of debt"</a>, NBER Working Paper, 26 pages, January 2010.[The views expressed are those of the authors and do not necessarily reflect the views of the NBER.] </div>
</li>
<li><div itemprop="articleBody">
<a href="http://www.peri.umass.edu/fileadmin/pdf/working_papers/working_papers_301-350/WP322.pdf" target="_blank">Herdon-Ash-Pollin: "Does High Public Debt Consistenly Stifle Economic Growth ? A Critique of Reinhart and Rogoff" </a>, University of Massachusetts Amherst, 26 pages, April 2013.</div>
</li>
<li><a href="http://blogs.ft.com/money-supply/2013/04/16/reinhart-rogoff-initial-response/" target="_blank">Reinhart-Rogoff Initial Response</a>, by Robin Harding, Financial Time, April 16, 2013<div itemprop="articleBody">
</div>
</li>
</ol>
Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-85804943513674100142013-03-15T05:55:00.000-07:002013-03-15T05:56:26.499-07:00Haïti/ Etonnée, la ministre Marie Carmelle Jean-Marie recadre le sénateur Jocelerme Privert.NDCDP-Économie générale<br />
<br />
Il s'agit d'un article du Nouvelliste. Le voici.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
***</div>
<br />
<span style="font-size: large;">« Etonnée », MCJM recadre Privert </span><br />
<span style="font-size: large;">Par Roberson Alphonse </span><br />
<a href="mailto:roberson_alphonse@yahoo.com">roberson_alphonse@yahoo.com</a><br />
<br />
Source: <a href="http://www.lenouvelliste.com/article4.php?newsid=114532" target="_blank">lenouvelliste.com</a>, 14 mars 2013<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le sénateur Jocelerme Privert a tout faux. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
« Faux, la gestion de PetroCaribe
n'est pas opaque et il n'y a pas de gaspillage comme le prétend le sénateur », a
confié au journal la ministre de l'Economie et des Finances, Marie Carmelle
Jean-Marie. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
« Les fonds de PetroCaribe sont budgétisés et leurs décaissements
suivent une procédure très compliquée », a-t-elle assuré, assise sur un canapé
aux coussins jaunes bondé de dossiers à signer, jeudi, en début de matinée.
Cette économiste explique que les projets financés dans le cadre du programme
PetroCaribe sont approuvés par le conseil d'administration du BMPAD (Bureau de
monétisation et des programmes d'aide au développement) et le Conseil des
ministres. Après cette étape, le BMPAD autorise la BNC à faire les
décaissements, a détaillé Marie Carmelle Jean-Marie, assurant que le solde de ce
programme est toujours disponible sur le site du Ministère de l'Economie et des
Finances MEF et actualisé dix jours après chaque virement effectué par les
compagnies pétrolières. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Actuellement, le solde est de 314 188 000 dollars US, a
souligné la ministre. Marie Carmelle Jean-Marie souligne que tous les projets
financés sont budgétisés. Pour l'exercice en cours, 19 502 794 176 gourdes
proviennent du programme la PetroCaribe. « Les sénateurs votent les programmes.
Mais ils n'ont pas à voter les projets », a-t-elle insisté, soulignant que la
communication du tome 2 du budget avec les projets financés aux sénateurs visent
à leur fournir des informations. « C'est pour qu'ils puissent apprécier l'action
gouvernementale, voir si les projets sont en cohésion avec les programmes », a
dit Marie Carmelle Jean-Marie. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Des fonds provenant de PetroCaribe financent
aussi des projets dans le cadre du programme de développement territorial. Dans
le budget, les projets ne sont pas étalés parce qu'on accorde la priorité aux
projets bons à financer qui sont exécutés à travers tout le pays, a-t-elle
indiqué . </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
« On ne fait pas de dépenses hors ligne. Sinon, la Cour Supérieure des
comptes et du contentieux administratif CSC/CA ne va pas approuver les comptes
généraux », a garanti Marie Carmelle Jean-Marie, « étonnée des propos du
sénateur Jocelerme Privert qui a toujours obtenu toutes les informations qu'il
lui faut et qui sait où les trouver ». </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
La construction d'un aéroport
international aux Cayes et un autre aéroport domestique à l'île-à-Vache « n'est
pas du gaspillage », a soutenu la ministre. Ce sont deux aéroports à vocations
économiques différentes. Aux Cayes, on pourra recevoir des avions avec 500
passagers désireux de réaliser des excursions ou faire du tourisme dans le grand
Sud. Celui de l'île-à-Vache, un « petit bijou », pourrait accueillir de petits
avions de touristes riches, comme à St-Barthelemie, a expliqué la ministre de
l'Economie et des Finances. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Il n'y a pas de gestion hors norme du BMPAD et du
Fonds d'assistance économique et sociale FAES, a rétorqué Marie Carmelle Jean
Marie. Ces entités sont coiffées par des conseils d'administration,
contrairement à ce qu'a avancé le sénateur Jocelerme Privert, selon Mme
Jean-Marie. Le conseil d'administration du BMPAD est composé de six ministres et
du gouverneur de la BRH. Le ministre des Finances, celui de la Planification,
des Affaires étrangères, du Commerce et d'Industrie, de l'Agriculture et des
TPTC, a-t-elle détaillé, journal Le Moniteur en main. Le ministre des Finances
dirige celui du FAES avec le titulaire du ministère de la Planification, le
ministre des Affaires sociales, le Fonds haïtien d'aide aux femmes, la FAN entre
autres membres. «L'année dernière, une réunion du conseil d'administration du
FAES avait eu lieu. Au cours de cette rencontre, le budget et le plan d'action
ont été approuvés. On va avoir une nouvelle réunion fin mars ou début avril pour
statuer sur l'évolution du FAES compte tenu de l'importance des programmes
sociaux qu'il gère », a confié la ministre de l'Economie et des Finances, Marie
Carmelle Jean-Marie. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Les chiffres sur les nouvelles prévisions de recettes
internes évoqués par le sénateur Privert lui ont été communiqués par le
ministère de l'Economie et des Finances. L'AGD et la DGI ont révisé à la baisse
les prévisions de 52 milliards de gourdes. Celles-ci sont actuellement entre 43
et 44 milliards. Mais on va voir s'il y a des possibilités pour qu'elles
atteignent 48 milliards de gourdes, a dit Marie Carmelle Jean-Marie, qui
reconnaît « une surestimation des capacités de mobilisation des administrations
fiscales et un changement de comportement des importations ». Au premier
trimestre de cet exercice, les importations de matières premières non
comestibles ont augmenté de 8 %. Ce qui prouve une reprise des activités au
niveau du secteur secondaire, a indiqué la MEF, soulignant que ces
importations-là ont bénéficié de franchises, donc d'une subvention. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
L'Etat
subventionne aussi le prix des produits pétroliers à la pompe. Au mois de
janvier 2013, cette subvention était autour de 3 milliards de gourdes, a
expliqué MCJM, ajoutant que l'Etat perçoit 85 % de ces recettes sur les taxes et
redevances prélevées sur les importations. Cependant, malgré ces choix-là,
l'économie nationale ne s'est pas « détériorée », comme le dit le sénateur
Privert: « Il s'est basé sur la baisse des recettes, tributaires des
importations, pour généraliser la situation économique du pays. Or, l'équation
de base en économie entre l'offre et la demande, le PIB, plus les importations
est égale aux consommations, plus les exportations », a indiqué cette
économiste. « Il a pris la composante importation avec les recettes internes
alors que nous, c'est le PIB que nous retenons pour mesurer l'activité
économique », a expliqué Marie Carmelle Jean-Marie. « Pour le PIB, a-t-elle
poursuivi, on a une augmentation de 8% pour le secteur agricole qui représente
20 à 30 % de la production haïtienne et la demande pour les produits textiles en
provenance d'Haïti a augmenté de 18 % », a révélé celle qui gère les trésors de
la République. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
« Je ne peux pas dire pour l'instant si nous nous atteindrons les
6 % du PIB prévus pour l'exercice. Nous allons faire une première révision qui
sera disponible au mois d'avril », a-t-elle informé en affichant un réel
optimisme. Déjà, le taux de croissance de 8 % du secteur agricole représente 2 %
du PIB, a fait remarquer Marie Carmelle Jean-Marie. « Je suis toujours
disponible et prête à fournir des informations aux parlementaires »,a indiqué
Marie Carmelle Jean-Marie, connue pour son franc-parler quand elle dit ou
recadre...</div>
Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-52097284456754937502012-10-13T18:58:00.000-07:002012-10-14T11:51:56.594-07:00Haïti/ Comment les transferts de la diaspora pourraient aider à financer la reconstruction <span style="font-size: large;"> </span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Par Dr. Pierre Montès</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Introduction</strong></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Soit <em>P</em> la valeur en dollars que l'on pourrait emprunter sur le marché aujourd'hui au taux d'intérêt annuel <em>i</em> . Le remboursement de cette somme augmentée des intérêts se ferait par des versements annuels d'un montant fixe <em>A</em> sur une période de <em>n</em> années. Le premier versement aurait lieu à la fin de l'année 1, le deuxième à la fin de l'année 2, et ainsi de suite; le dernier versement aurait lieu à la fin de la dernière année <em>n. </em></div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En Économique de l'ingénieur et en Mathématique financière, on établit la relation entre <em>P, A, i</em> et <em>n.</em> </div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il s'agit d'une relation fonctionnelle de la forme <em>P = f </em>(<em>A, i, n</em>).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'établissement de cette relation est basé sur le principe d'équilibre suivant. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le montant initial <em>P</em>, s'il était placé pendant <em>n</em> années au taux d'intérêt annuel <em>i</em> aurait pour valeur (capital et intérêts composés réunis) au bout des <em>n</em> années:</div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>S</em>1 <em>= P </em>(1+<em>i</em>)^<em>n</em> (1)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(lire <em>P</em> multiplié par le binôme (1+<em>i</em>) exposant <em>n</em>)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Les <em>n</em> versements constants <em>A</em> auraient également rapporté des intérêts composés annuellement. L'addition des <em>n</em> montants <em>A</em> et de leurs intérêts composés peut s'écrire:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>S</em>2 = <em>A </em>(1+<em>i</em>)^(<em>n</em>-1) + <em>A </em>(1+<em>i</em>)^(<em>n</em>-2) +...+ <em>A </em>(1+<em>i</em>)^2 + <em>A </em>(1+<em>i</em>)^1 +<em>A </em>(1+<em>i</em>)^0 (2)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On multiplie les deux membres de (2) par (1+i) et l'on obtient:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
(1+<em>i</em>) <em>S</em>2 = <em>A </em>(1+<em>i</em>)^<em>n</em> + <em>A </em>(1+<em>i</em>)^(<em>n</em>-1) +...+<em>A </em>(1+<em>i</em>)^3 + <em>A</em>(1+<em>i</em>)^2 +<em>A </em>(1+<em>i</em>)^1 (3)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On retranche (3) de (2) membre à membre pour obtenir:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>i S</em>2 = <em>A </em>(1+<em>i</em>)^<em>n</em> - <em>A </em>(1+<em>i</em>)^0 (4)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De (4) on tire:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>S</em>2 = <em>A </em>[(1+<em>i</em>)^<em>n</em> - (1+<em>i</em>)^0]/<em>i</em> </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
ou:</div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>S</em>2 = <em>A </em>[(1+<em>i</em>)^<em>n</em> - 1]/<em>i</em> (5)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le principe d'équilibre (ou d'équité) consiste à égaler les deux sommes <em>S</em>1 et <em>S</em>2. Les relations (1) et (5) conduisent alors à:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em> P</em>(1+<em>i</em>)^<em>n = A </em>[(1<em>+i</em>)<em>^n -</em> 1]/<em>i</em> (6)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
D'où:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>P</em><em> = A </em>[(1<em>+i</em>)<em>^n -</em> 1]/[<em>i </em>(1+<em>i</em>)^<em>n</em>] (7)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La relation (7) est la fonction cherchée.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On peut écrire la relation (7) sous la forme adimensionnelle:</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em>P/A</em><em> = </em>[(1<em>+i</em>)<em>^n -</em> 1]/[<em>i </em>(1+<em>i</em>)^<em>n</em>] (8)</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On retrouve la relation (8) dans tous les livres de Mathématique financière ou d'Économique de l'ingénieur (Engineering Economy). Dans certains ouvrages, la valeur du rapport <em>P/A</em> est tabulée en fonction de <em>i</em> et de <em>n.</em></div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<strong>Graphique de <em>P/A</em> en fonction de <em>i</em> et de <em>n</em></strong></div>
<div style="text-align: justify;">
<em></em><br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce que l'on ne retrouve peut-être pas dans les livres est la représentation graphique de cette fonction.</div>
<div style="text-align: justify;">
La Figure 1 présente quelques courbes illustrant les valeurs de<em> P/A</em> en fonction de <em>i</em> pour des valeurs fixées de <em>n</em> (<em>n</em> = 1, 5, 10, 15, 20, 25 et 30 ans).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
On constate que pour un <em>n</em> fixé, <em>P/A</em> diminue quand <em>i</em> augmente. Cela signifie que, pour un <em>P</em> donné, les versements annuels sont plus élevés si les taux d'intérêts sont élevés. Dans ces conditions, ce ne serait pas le bon moment pour emprunter.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
De même, pour un <em>i</em> donné, <em>P/A</em> augmente quand <em>n</em> augmente. Cela signifie que, pour un <em>P</em> donné, une longue durée d'un emprunt permettrait des versements annuels plus faibles. Mais dans ce cas, le montant total des intérêts à payer sur la dette serait plus élevé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin, le rapport <em>P/A</em> est d'autant plus élevé que le taux d'intérêt est bas. Dans ces conditions, on pourrait se permettre de s'engager dans des emprunts de plus longue durée.</div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDW42q_3Lu7UbSROu49aBw-M-sNo6N4s7i4FHMXQr8YR3tE-cteicKYHcv8MrLiJgR5Jerl4MNLGAs66HuUadPBlV1L9JXJ44FhxKaXY72hKwKF95NG3pIePEeR_3W9IGKYik7kdRHRvs/s1600/Facteur-P-sur-A_1_PM13102012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDW42q_3Lu7UbSROu49aBw-M-sNo6N4s7i4FHMXQr8YR3tE-cteicKYHcv8MrLiJgR5Jerl4MNLGAs66HuUadPBlV1L9JXJ44FhxKaXY72hKwKF95NG3pIePEeR_3W9IGKYik7kdRHRvs/s400/Facteur-P-sur-A_1_PM13102012.jpg" width="381" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Figure 1 - Graphique de <em>P/A</em> en fonction de <em>i</em> et de <em>n</em>. </div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Graphique de <em>P</em> en fonction <em>de A,</em> de <em>i</em> et de <em>n,</em> dans le cas particulier où <em>A = 20</em> millions de dollars</strong><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La Figure 2 illustre le graphique de <em>P</em> en fonction de <em>A</em> de <em>i</em> et de <em>n</em>. On voit que les courbes ont la même allure que celles de la Figure 1. En effet, les ordonnées de la Figure 2 sont celles de la Figure 1 multipliées par la valeur de <em>A</em> (ici 20 millions de dollars).</div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0cVXv7vq9Bb_2Lw5yGFnLoe9vn8ZWUEpTYfcOBFdYavjNs-GwHECvH4qfOgbaHsfyUrUJozX_qkRqIgOFBqWt6BJnkP1bYmJKUABg96SUrNPQ-RpwG9YELsH4BstSLu7Vyx3oWdQnQIk/s1600/Valeur_de_P_pour_A=20-millions_2_PM13102012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="352" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0cVXv7vq9Bb_2Lw5yGFnLoe9vn8ZWUEpTYfcOBFdYavjNs-GwHECvH4qfOgbaHsfyUrUJozX_qkRqIgOFBqWt6BJnkP1bYmJKUABg96SUrNPQ-RpwG9YELsH4BstSLu7Vyx3oWdQnQIk/s400/Valeur_de_P_pour_A=20-millions_2_PM13102012.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
Figure 2 - Graphique de <em>P </em>en fonction de <em>A</em>, de <em>i</em> et de <em>n</em> pour <em>A</em>=20 millions de dollars. </div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>Une taxe de 1% sur les transferts de la diaspora servirait à rembourser un prêt de plusieurs centaines de millions de dollars </strong><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Une taxe de $1 sur chaque tranche de $100 de transfert de la diaspora vers Haïti, soit 1%, pourrait générer un montant de 20 millions de dollars par année. En effet, la diaspora transfère environ 2 milliards de dollars par année vers Haïti. Un poucent de cette somme est égal justement à 20 millions de dollars.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'État haïtien pourrait, par une loi, aller chercher ce montant annuellement en taxant de 1% les transferts de la diaspora vers Haïti.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un tel montant entrant chaque année dans les coffres de l'État permettrait à l'État de contracter un nouvel emprunt (intérieur ou extérieur) dont la valeur peut être estimée à l'aide des courbes sur la Figure 2 pour un couple (<em>i</em>, <em>n</em>) donné, selon les conditions du marché au moment où ce emprunt serait envisagé.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Voici quelques exemples. </div>
<ol><div style="text-align: justify;">
</div>
<li><div style="text-align: justify;">
Si <em>i</em> = 1%, <em>n</em> = 20 ans, <em>A </em>= $ 20 millions, alors, l'emprunt s'élève à <em>P</em> = $ 360,9 millions. </div>
</li>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<li><div style="text-align: justify;">
Si <em>i</em> = 2%, <em>n</em> = 20 ans, <em>A </em>= $ 20 millions, alors, l'emprunt s'élève à <em>P</em> = $ 327,0 millions.</div>
</li>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<li><div style="text-align: justify;">
Si <em>i</em> = 3%, <em>n</em> = 20 ans, <em>A </em>= $ 20 millions, alors, l'emprunt s'élève à <em>P</em> = $ 297,5 millions.</div>
</li>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<li><div style="text-align: justify;">
Si <em>i</em> = 5%, <em>n</em> = 20 ans, <em>A </em>= $ 20 millions, alors, l'emprunt s'élève à <em>P</em> = $ 249,2 millions. </div>
</li>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</ol>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce montant emprunté <em>P,</em> compris dans les quatre exemples ci-dessus entre 250 et 360 millions de dollars, serait remboursé en 20 versements annuels égaux de 20 millions de dollars provenant de la taxe de un pourcent sur les tranferts de la diaspora. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Évidemment, d'autrescouples (<em>i</em>, <em>n</em>) conduiraient à d'autres valeurs de <em>P</em> données par le même graphique (ou par l'équation (7)).</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce montant <em>P</em> servirait à financer la reconstruction d'Haïti.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'idée est lancée. Elle ne m'appartient plus. Les dirigeants d'Haïti pourraient s'en inspirer pour faire avancer un peu la reconstruction du pays.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-10543552898140581542012-07-26T10:16:00.000-07:002012-07-26T11:27:51.401-07:00Haïti / Budget de l'exercice 2012-2013Pendant les 25 dernières années, le budget de la République d'Haïti n'était jamais publié à temps, c'est-à-dire, avant le 30 septembre.<br />
<br />
Tous nos compliments au gouvernement Martelly-Lamothe de renouer avec cette bonne habitude qui avait été mise de côté.<br />
<br />
Voici le lien vers le fichier pdf:<br />
<br />
<a href="http://www.scribd.com/doc/101063934/Budget-Projet-de-Loi-de-Finances-2012-2013" target="_blank">scribd/Jean-Junior Joseph/ Projet de loi de finances de l'année fiscale 2012-2013</a><br />
<br />
Nous ferons une analyse de ce budget sous peu.Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-53488434309450969272012-07-06T11:23:00.001-07:002012-07-06T11:23:10.052-07:00Caracol / A Factory Grows in Haiti (a video from The New York Times)«The showcase project for Haiti's earthquake reconstruction is being built far outside the disaster zone, in an area that could jeopardize the country's key conservation effort.»<br />
<br />
Here is the link to see the video:<br />
<br />
<a href="http://video.nytimes.com/video/2012/07/05/world/americas/100000001632553/a-factory-grows-in-haiti.html?smid=tw-nytimes" target="_blank">nytimes.com/ A factory grows in haiti</a>, 9 min 50 sec, july 2012.Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-28572277775646295642012-06-18T04:28:00.000-07:002012-06-18T04:28:45.782-07:00Greece as Victim<div class="byline" itemprop="name">
<span style="font-size: large;">By Paul Krugman</span></div>
<div class="byline" itemprop="name">
Source: <a href="http://www.nytimes.com/2012/06/18/opinion/krugman-greece-as-victim.html?_r=1" target="_blank">nytimes.com</a>, June 17, 2012</div>
<div class="byline" itemprop="name">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="name" style="text-align: justify;">
Ever since Greece hit the skids, we’ve heard a lot about what’s wrong with everything Greek. Some of the accusations are true, some are false — but all of them are beside the point. Yes, there are big failings in Greece’s economy, its politics and no doubt its society. But those failings aren’t what caused the crisis that is tearing Greece apart, and threatens to spread across Europe. </div>
<div class="byline" itemprop="name" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="name" style="text-align: justify;">
No, the origins of this disaster lie farther north, in Brussels, Frankfurt and Berlin, where officials created a deeply — perhaps fatally — flawed monetary system, then compounded the problems of that system by substituting moralizing for analysis. And the solution to the crisis, if there is one, will have to come from the same places. </div>
<div class="byline" itemprop="name" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
So, about those Greek failings: Greece does indeed have a lot of corruption and a lot of tax evasion, and the Greek government has had a habit of living beyond its means. Beyond that, Greek labor productivity is low by European standards — about 25 percent below the European Union average. It’s worth noting, however, that labor productivity in, say, Mississippi is similarly low by American standards — and by about the same margin. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
On the other hand, many things you hear about Greece just aren’t true. The Greeks aren’t lazy — on the contrary, they <a href="http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2011/dec/08/europe-working-hours" title="The Guardian’s Datablog">work longer hours</a> than almost anyone else in Europe, and much longer hours than the Germans in particular. Nor does Greece have a runaway welfare state, as conservatives like to claim; social expenditure as a percentage of G.D.P., the standard measure of the size of the welfare state, is substantially lower in Greece than in, say, Sweden or Germany, countries that have so far weathered the European crisis pretty well. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
So how did Greece get into so much trouble? Blame the euro. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
Fifteen years ago Greece was no paradise, but it wasn’t in crisis either. Unemployment was high but not catastrophic, and the nation more or less paid its way on world markets, earning enough from exports, tourism, shipping and other sources to more or less pay for its imports. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
Then Greece joined the euro, and a terrible thing happened: people started believing that it was a safe place to invest. Foreign money poured into Greece, some but not all of it financing government deficits; the economy boomed; inflation rose; and Greece became <a href="http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/06/17/long-run-greek-competitiveness/" title="Blog post">increasingly uncompetitive</a>. To be sure, the Greeks squandered much if not most of the money that came flooding in, but then so did everyone else who got caught up in the euro bubble. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
And then the bubble burst, at which point the fundamental flaws in the whole euro system became all too apparent. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
Ask yourself, why does the dollar area — also known as the United States of America — more or less work, without the kind of severe regional crises now afflicting Europe? The answer is that we have a strong central government, and the activities of this government in effect provide automatic bailouts to states that get in trouble. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
Consider, for example, what would be happening to Florida right now, in the aftermath of its huge housing bubble, if the state had to come up with the money for Social Security and Medicare out of its own suddenly reduced revenues. Luckily for Florida, Washington rather than Tallahassee is picking up the tab, which means that Florida is in effect receiving a bailout on a scale no European nation could dream of. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
Or consider an older example, the savings and loan crisis of the 1980s, which was largely a <a href="http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/06/17/what-a-real-external-bank-bailout-looks-like/" title="Blog post">Texas affair</a>. Taxpayers ended up paying a huge sum to clean up the mess — but the vast majority of those taxpayers were in states other than Texas. Again, the state received an automatic bailout on a scale inconceivable in modern Europe. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
So Greece, although not without sin, is mainly in trouble thanks to the arrogance of European officials, mostly from richer countries, who convinced themselves that they could make a single currency work without a single government. And these same officials have made the situation even worse by insisting, in the teeth of the evidence, that all the currency’s troubles were caused by irresponsible behavior on the part of those Southern Europeans, and that everything would work out if only people were willing to suffer some more. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
Which brings us to Sunday’s Greek election, which ended up settling nothing. The governing coalition may have managed to stay in power, although even that’s not clear (the junior partner in the coalition is threatening to defect). But the Greeks can’t solve this crisis anyway. </div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="byline" itemprop="articleBody" style="text-align: justify;">
The only way the euro might — might — be saved is if the Germans and the European Central Bank realize that they’re the ones who need to change their behavior, spending more and, yes, accepting higher inflation. If not — well, Greece will basically go down in history as the victim of other people’s hubris. </div>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-78339235794794675642012-06-11T14:28:00.000-07:002012-06-11T14:30:32.478-07:00UN report / World economic situation and prospects - 2012Il s'agit d'un rapport des Nations Unis.<br />
<br />
Pour consulter/copier un résumé de ce rapport cliquez sur les liens suivants:<br />
<ol>
<li><a href="http://www.un.org/en/development/desa/policy/wesp/wesp_archive/2012wespupdate.pdf" target="_blank">UN/World economic situation and prospects - Summary/update as of mid-2012</a>, 28 pages.</li>
<li><a href="http://www.un.org/en/development/desa/policy/wesp/wesp_current/2012wesp_es_fr.pdf" target="_blank">ONU/Situation et perpective de l'économie mondiale, 2012 - Résumé</a>, 18 pages.</li>
<li><a href="http://www.un.org/en/development/desa/policy/wesp/wesp_archive/2012wespupdate_pr_fr.pdf" target="_blank">ONU/Situation et perpective de l'économie mondiale, 2012</a>, 8 pages, 7 juin 2012.</li>
</ol>
<br />
Pour consulter/copier le rapport détaillé, cliquez sur le lien suivant:<br />
<br />
<a href="http://www.un.org/en/development/desa/policy/wesp/wesp_current/2012wesp.pdf" target="_blank">UN/World economic situation and prospects - 2012</a>, 204 pages.Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-68028619683420636692012-06-11T13:00:00.001-07:002012-06-11T13:00:54.319-07:00Forum économique international des Amériques, 18e éditionCette conférence aura lieu à Montréal du 11 au 14 juin 2012.<br />
<br />
Elle s'inscrit dans « une économie mondiale en transition ».<br />
<br />
Plus de 150 conférenciers défileront et environ 3 000 participants sont attendus à cette conférence.<br />
<br />
Pour accéder à la page d'accueil de la conférence, puis visiter le site Web de la conférence, cliquez sur le lien suivant:<br />
<br />
<a href="http://forum-ameriques.org/montreal" target="_blank">Conférence de Montréal 2012 / Accueil</a>.<br />
<br />
Pour mettre la table, le Président fondateur, organisateur de cette conférence, Gil Rémillard résume les sujets qui seront débattus à la conférence dans le texte suivant:<br />
<br />
<a href="http://forum-ameriques.org/montreal/2012" target="_blank">Une économie mondiale en transition: nouvelles stratégies, nouveaux partenariats</a>.<br />
<br />
Les conférenciers inscrits sont répertoriés dans la liste suivante:<br />
<br />
<a href="http://forum-ameriques.org/montreal/2012/conferenciers" target="_blank">Liste des conférenciers à la conférence de Montréal</a>.<br />
<br />
Alan Geenspan interviendra en deuxième partie au cours d'un déjeuner causerie, mercredi 13 juin, qui débutera à midi. Il analysera «les conditions d'une véritable reprise aux États-Unis».<br />
<br />
Pour prendre connaissance du programme complet de la conférence, cliquez sur le lien suivant:<br />
<br />
<a href="http://forum-ameriques.org/sites/default/files/documents/mtl-_2012_-_programme_preliminaire_-_version_francaise_-_pdf_0.pdf" target="_blank">Programme de la conférence de Montréal</a> .Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-66939355969582825872012-06-07T10:31:00.001-07:002012-06-07T15:04:00.348-07:00Haïti / Liste d'ONG selon le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE)<span style="font-size: large;">Par Dr. Pierre Montès</span><br />
<br />
Depuis quelques années, on parle dans le public de la présence de plusieurs milliers d'organisations non gouvernementales (ONG) qui opèrent sur le terrain en Haïti (*).<br />
<br />
On dit que l'État haïtien n'arrive pas à coordonner les activités des ONG et à faire en sorte que leurs activités entrent dans le plan de développement du pays établi par le gouvernement.<br />
<br />
Selon les informations disponibles sur le site Web du MPCE, il y a 171 ONG actives en 2011-2012. De plus, le nombre d'ONG reconnues par le MPCE de 1982 à nos jours est de 561.<br />
<br />
S'il existe effectivement des milliers d'ONG sur le terrain, seulement un faible pourcentage d'entre elles serait donc enregistrée au MPCE.<br />
<br />
Les liens suivants conduisent vers les fichiers PDF contenant les listes d'organisations non gouvernementales (ONG) oeuvrant en Haïti, selon le MPCE.<br />
<ol>
<li><a href="http://www.mpce.gouv.ht/listeongactives.pdf" target="_blank">MPCE/Liste des 171 ONG actives - exercice fiscal 2011-2012</a> </li>
<li><a href="http://www.mpce.gouv.ht/ongreconnue.pdf" target="_blank">MPCE/Liste des 561 ONG reconnues par le ministère depuis 1982</a></li>
</ol>
Le lien suivant conduit au site Web du MPCE:<br />
<a href="http://www.mpce.gouv.ht/" target="_blank">Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE)</a><br />
<br />
Il y a sur le site du MPCE un lien vers l'<em>Unité de Coordination des Activités des ONG</em> (UCAONG). On y trouvera des informations fort utiles à ceux qui désireraient mettre sur pied une ONG en Haïti. Voici ce lien: <a href="http://www.mpce.gouv.ht/ucaong.htm" target="_blank">MPCE/UCAONG</a>.<br />
_________________________<br />(*) Pour en savoir davantage sur les ONG, on consultera les liens suivants:<br />
<ol>
<li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_non_gouvernementale" target="_blank">Wikipédia/ONG</a></li>
<li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_non_gouvernementale_internationale" target="_blank">Wikipédia/ONG internationale</a>.</li>
</ol>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-73345555637624181682012-04-04T08:03:00.004-07:002012-04-04T08:10:00.025-07:00Why Nations Fail ?<div style="text-align: justify;"><br />
<br />
"Why Nations Fail: The Origins of Power, Prosperity and Poverty".</div><div style="text-align: justify;">C'est le titre du livre de 544 pages dont les auteurs sont Daron Acemoglu et James Robinson disponible chez Randon House.</div><div style="text-align: justify;">En cliquant sur <a href="http://www.wcfia.harvard.edu/node/7448" target="_blank">Harvard University</a> on peut lire le commentaire suivant sur le livre en question:</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>« Is it culture, the weather, geography? Perhaps ignorance of what the right policies are?</em></div><div style="text-align: justify;"><em>Simply, no. None of these factors is either definitive or destiny. Otherwise, how to explain why Botswana has become one of the fastest growing countries in the world, while other African nations, such as Zimbabwe, the Congo, and Sierra Leone, are mired in poverty and violence? </em></div><div style="text-align: justify;"><em>Daron Acemoglu and James Robinson conclusively show that it is man-made political and economic institutions that underlie economic success (or lack of it). Korea, to take just one of their fascinating examples, is a remarkably homogeneous nation, yet the people of North Korea are among the poorest on earth while their brothers and sisters in South Korea are among the richest. The south forged a society that created incentives, rewarded innovation, and allowed everyone to participate in economic opportunities. The economic success thus spurred was sustained because the government became accountable and responsive to citizens and the great mass of people. Sadly, the people of the north have endured decades of famine, political repression, and very different economic institutions—with no end in sight. The differences between the Koreas is due to the politics that created these completely different institutional trajectories. </em></div><div style="text-align: justify;"><em>Based on fifteen years of original research Acemoglu and Robinson marshall extraordinary historical evidence from the Roman Empire, the Mayan city-states, medieval Venice, the Soviet Union, Latin America, England, Europe, the United States, and Africa to build a new theory of political economy with great relevance for the big questions of today, including: </em></div><ul><li><div style="text-align: justify;"><em>China has built an authoritarian growth machine. Will it continue to grow at such high speed and overwhelm the West?</em></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><em>Are America’s best days behind it? Are we moving from a virtuous circle in which efforts by elites to aggrandize power are resisted to a vicious one that enriches and empowers a small minority?</em></div></li>
<li><div style="text-align: justify;"><em>What is the most effective way to help move billions of people from the rut of poverty to prosperity? More philanthropy from the wealthy nations of the West? Or learning the hard-won lessons of Acemoglu and Robinson’s breakthrough ideas on the interplay between inclusive political and economic institutions? </em></div></li>
</ul><div style="text-align: justify;"><br />
<em>Why Nations Fail will change the way you look at—and understand—the world.» </em></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pour en savoir un peu plus sur le sujet traité, visionnez le vidéo suivant:</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=IRAkz13cpsk" target="_blank">Why Nations Fail, University of Scranton</a>, 1h 36 min 20 sec. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On peut aussi consulter ce fichier PDF:</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://www2.lse.ac.uk/assets/richmedia/channels/publicLecturesAndEvents/slides/20110608_1830_whyNationsFail_sl.pdf" target="_blank">Why Nations Fail, James Robinson and Daron Acemoglu</a>, 36 pages.<br />
</div>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-17170910216798165792012-03-16T09:55:00.005-07:002012-03-16T18:33:28.884-07:00Le lien entre Mario Monti (premier ministre italien),Loukas Papademos (premier ministre grec) et Mario Draghi (président de la Banque centrale européenne): Goldman SachsC'est à peu près le titre d'un article de Marc Roche, <a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papademos_1603675_3214.html" target="_blank">Le Monde</a>, 14 novembre 2011 (1).<br />
<br />
Cet article a le don de présenter à l'observateur une image sans contre-jour de la crise financière qui secoue actuellement les pays de la zone euro.<br />
<br />
La crise financière peut-elle être convenablement résolue (de manière optimale et sans biais) quand la Goldman Sachs qui a créé les subprimes voit ses anciens hauts cadres super-compétents placés à la tête de certains des pays développés en difficulté ? L'Italie semble en contrôle de la situation avec Mario Monti mais la Grèce ne semble pas encore pouvoir se relever sous la gouverne de Loukas Papadémos.<br />
<br />
<strong>1) Mario Draghi (3 Septembre 1947, Rome). </strong><br />
<br />
Économiste, banquier et ancien haut-fonctionnaire italien. Il est maintenant président de la Banque centrale européenne (BCE).<br />
<br />
Ph. D. en économie (MIT, 1976). Tour à tour Professeur universitaire à Florence et à Turin, directeur général du ministère du Trésor public (Italie), chargé des privatisations. Il a présidé le Comité pour les privatisations et, à ce titre, il a été membre du conseil d'administration de plusieurs banques et sociétés italiennes en phase de privatisation. <br />
<br />
De 2002 à 2005, il est vice-président de la branche européenne de la banque d'affaires américaine <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Goldman_Sachs" title="Goldman Sachs">Goldman Sachs</a>. <br />
<br />
Contre rémunération, cette banque d'affaires a notamment aidé la Grèce à dissimuler son déficit public par un procédé dite relevant de l'inventivité comptable. Mario Draghi a nié toute implication dans l'affaire.<br />
<br />
Le 24 juin 2011, les chefs d'État et de gouvernement européens nomment Mario Draghi à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE); il remplace Jean-Claude Trichet le <abbr class="abbr" title="Premier">1<sup>er</sup></abbr> novembre 2011. Dès son arrivée à la tête de la BCE, celle-ci baisse d'un quart de point les taux d'intérêt, une mesure appréciée par les marchés financiers.<br />
<br />
Pour en en savoir davantage sur Mario Draghi, consultez le lien donné ci-dessous (2).<br />
<br />
<br />
<br />
<strong>2) Mario Monti (19 mars 1943, Varèse, Italie).</strong><br />
<br />
Économiste, universitaire et homme politique italien,Mario Monti est Premier ministre d'Italie depuis le 16 novembre 2011. Il n'appartient à aucun parti politique.<br />
<br />
Mario Monti est diplômé de l'université Bocconi de Milan en économie et management, diplômé de l'université Yale (États-Unis).<br />
<br />
Monti enseigne l'économie à l'université de Turin entre 1970 et 1985. Il travaille à l'université Bocconi de Milan, dont il est le recteur, de 1989 à 1994, puis le président. Ses recherches ont mené à la définition du <i>modèle Klein-Monti</i> pour la description du comportement des banques en régime de monopole.<br />
<br />
Il est nommé commissaire européen au Marché intérieur en 1995, puis devient, en 1999, commissaire européen à la Concurrence. En 2004, à la fin de son mandat, il retourne au monde universitaire, puis devient, en 2005, consultant pour Goldman Sachs.<br />
<br />
En novembre 2011, à peine nommé sénateur à vie, le chef de l'État le charge de former un gouvernement, ce qu'il accepte « avec réserve ».<br />
<br />
Il forme un gouvernement, composé entièrement de techniciens ne comprenant aucun parlementaire.<br />
<br />
Monti prête serment le 16 novembre 2011, avec les membres de son gouvernement, au palais du Quirinal. À l'exception de la Ligue du Nord, qui refuse de lui accorder sa confiance, il obtient les 17 et 18 novembre 2011, le plus vaste soutien jamais acquis lors d'un vote de confiance au Parlement italien.<br />
<br />
<br />
Après cent jours passés au pouvoir, Monti bénéficie d'une forte popularité, malgré une l'adoption d'une politique de rigueur. Le 2 mars 2012, l'Institut italien des Statistiques (ISTAT), annonce que si la dette nationale a fortement progressé, le déficit public a diminué.<br />
<br />
Pour en savoir plus, consultez le lien donné ci-dessous (3)<br />
<br />
<br />
<strong>3) Loukas Papadémos (11 octobre 1947, Athènes, Grèce).</strong><br />
<br />
<br />
Économiste. Il fait l'ensemble de ses études supérieures au <i><span class="lang-en" xml:lang="en">Massachusetts Institute of Technology</span></i> (MIT). Il y passe avec succès un Bac en physique en 1970, puis une Maîtrise en génie électrique deux ans plus tard.<br />
<br />
En 1975, il invente avec Franco Modigliani un indicateur économique appelé NAIRU (taux de chômage n'accélérant pas l’inflation, en anglais : Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment), qui estime pour un pays et à un instant donné le taux de chômage qui correspondrait avec un taux d'inflation stable.<br />
<br />
En 1978, Papadémos obtient un Ph.D. en économie.<br />
<br />
Il commence à enseigner l'économie dès 1975, à l'université Columbia, et devient, en 1980, conseiller économique de la <i><span class="lang-en" xml:lang="en">Federal Reserve Bank</span></i> de Boston. <br />
<br />
Il rentre en Grèce en 1984 et est recruté, un an plus tard, comme économiste en chef de la Banque de Grèce. À partir de 1988, il enseigne également à l'université d'Athènes.<br />
<br />
Après avoir occupé les fonctions de gouverneur de la Banque de Grèce entre 1994 et 2002, puis de vice-président de la Banque centrale européenne (BCE) jusqu'en 2010, il est nommé, l'année suivante, Premier ministre par le président Károlos Papoúlias, à la tête d'un gouvernement d'union nationale.<br />
<br />
<br />
<strong>4) Goldman Sachs.</strong><br />
<b></b><br />
<b></b><br />
<b>Goldman Sachs</b> (inscrite <i><b><span class="lang-en" xml:lang="en">The Goldman Sachs Group, Inc.</span></b></i> à la Bourse de New York), est une banque d'investissement créée en 1869 dont le siège social mondial est situé au 200 West Street dans le Financial District de Manhattan, à New York. <br />
<br />
Goldman Sachs a des bureaux dans les plus importantes places financières dont New York, Londres, Tokyo, Paris.<br />
<br />
Goldman Sachs propose des activités de conseil (fusion-acquisition), de financement d’entreprise et des investissements de capitaux et le commerce de biens. Elle a fait beaucoup parler d'elle dans les médias et le public pour sa fabrication de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_d%C3%A9riv%C3%A9_financier" title="Produit dérivé financier">Produit dérivé financier</a> pendant la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes" title="Crise des subprimes">Crise des subprimes</a> et la <a class="mw-redirect" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_la_dette_publique_grecque_(2010_et_apr%C3%A8s)" title="Crise de la dette publique grecque (2010 et après)">Crise de la dette grecque</a>.<br />
<br />
En 2009, le chiffre d'affaires de Goldman Sachs est de 51,67 milliards de dollars, dont 13,39 milliards de dollars de bénéfices.<br />
En 2010, la compagnie verse 15,38 milliards de dollars en salaires et en primes à ses employés, ce qui représente une diminution de 5 % par rapport à 2009.<br />
En novembre 2011, l'agence de notation <a class="mw-redirect" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Standard_and_Poor%27s" title="Standard and Poor's">Standard and Poor's</a> a abaissé la note de la Banque de A à A-.<br />
<br />
La firme est parfois surnommée <i><b>Government Sachs</b></i> parce qu'elle fournit de hauts dirigeants à certains grands pays dans les secteurs politique, économique et financier : <br />
<br />
<ul><li>Mario Monti, nommé chef du gouvernement italien,</li>
<li>Robert Rubin et Hank Paulson, anciens Secrétaire du Trésor des États-Unis,</li>
<li>Loukás Papadémos, premier ministre grec par intérim,</li>
<li>Mario Draghi, gouverneur de la Banque d'Italie puis Président de la Banque centrale européenne, </li>
<li>Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, </li>
<li>Karel Van Miert et Peter Sutherland, anciens Commissaires européens à la Concurrence. </li>
</ul><br />
Elle recrute d'anciens hauts responsables financiers tel Otmar Issing, qui fut membre du conseil d'administration de la Deutsche Bundesbank et économiste en chef de la Banque centrale européenne.<br />
<br />
Pour en savoir davantage sur la Goldman Sachs, consultez le lien suivant (4).<br />
<br />
___________________________<br />
(1) Voici l'article de Marc Roche:<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/14/goldman-sachs-le-trait-d-union-entre-mario-draghi-mario-monti-et-lucas-papademos_1603675_3214.html" target="_blank">Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos</a></span><br />
<h2><span class="origine_article">Londres, correspondant - </span>Qu'ont en commun <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/8d5b/mario-draghi.html" target="_blank">Mario Draghi</a>, <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/2383/mario-monti.html" target="_blank">Mario Monti</a> et <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/3565/lucas-papademos.html" style="cursor: text; text-decoration: none;" target="_blank">Lucas Papadémos</a> ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au <em>"gouvernement Sachs"</em> européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.</h2>A tout concours, il faut une hiérarchie. Le premier prix revient bien sûr à Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005. Nommé associé, il est chargé des <em>"entreprises et pays souverains"</em>. A ce titre, l'une des missions est de vendre le produit financier <em>"swap"</em> permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs. Vient ensuite Mario Monti, conseiller international depuis 2005. Arrive en troisième position Lucas Papadémos, qui vient d'être nommé premier ministre de la Grèce, qui fut gouverneur de la Banque centrale hellénique entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l'opération de trucage des comptes perpétré par GS. Le gestionnaire de la dette grecque est d'ailleurs un certain <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/8e10/petros-christodoulos.html" target="_blank">Petros Christodoulos</a>, un ex-trader de la firme.<br />
<div style="margin-top: 25px; text-align: center; width: 100%;"><div class="banner300" id="pubOAS_middle" style="display: none; visibility: hidden;"><div style="text-align: center;"></div></div></div>Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro, <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/0c77/otmar-issing.html" target="_blank">Otmar Issing</a>, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l'un des administrateurs, l'Irlandais <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/ff99/peter-sutherland.html" target="_blank">Peter Sutherland</a> a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l'Irlande. Enfin, <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/5158/paul-deighton.html" target="_blank">Paul Deighton</a>, qui a passé 22 ans chez Goldman Sachs, est directeur général du comité organisateur des Jeux olympiques de Londres en 2012. La lanterne rouge car chacun sait que le sport comme l'amitié est hors concours.<br />
Pourtant, au-delà des apparences, le réseau d'influence qui a fait sa puissance avant ou pendant la tourmente politique financière de 2008 a perdu de son efficacité. En effet, les complicités anciennes entretenues par les ex-banquiers centraux chevronnés mobilisés pour tirer les ficelles se révèlent moins utiles face à des politiciens sensibles à l'impopularité des professionnels de la finance tenus pour responsables de la crise. Là où Goldman Sachs pouvait facilement exercer ses talents, une série d'affaires – la Grèce, la spéculation contre l'euro, le scandale Abacus auquel a été mêlé le goldmanien français <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/f79e/fabrice-tourre.html" target="_blank">Fabrice Tourre</a> – lui ont mis à dos la puissance publique.<br />
Le carnet d'adresses est utile mais ne suffit plus à lui tout seul sur une planète financière complexe et technique et face à une nouvelle génération d'industriels moins pétris de respect pour l'establishment. Les patrons européens partis à la conquête du monde se sont émancipés des croisés de la haute finance style Goldman Sachs. La quête de valorisation de l'actionnaire, les exigences de transparence des comptes et les impératifs de l'expansion à l'étranger émoussent l'<em>"effet réseau"</em>. Enfin, devenus plus exigeants sur la qualité et l'indépendance du métier de conseil, les clients européens, mais pas seulement, exigent le respect d'un minimum d'éthique.<br />
Et c'est là que le bât blesse à propos de Goldman Sachs. Car la banque aime placer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C'est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s'est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, <a class="listLink" href="http://www.lemonde.fr/sujet/4711/jose-manuel.html" target="_blank">José Manuel Barroso</a>).<br />
Mario Draghi affirme qu'étant entré en fonction en 2002, il n'a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du <em>"swap"</em> en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd'hui responsable de l'organisme gérant la dette grecque.<br />
<span class="auteur"></span><br />
<span class="auteur">Marc Roche</span><br />
________________________<br />
<br />
(2) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Draghi" target="_blank">Wikipedia/ Mario Draghi</a>.<br />
(3) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Monti" target="_blank">Wikipedia/ Mario Monti</a>.<br />
(4) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Goldman_Sachs" target="_blank">Wikipedia/ Goldman Sachs</a>.<br />
<br />
Autres articles sur le même sujet:<br />
(5) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_la_dette_publique_grecque" target="_blank">Wikipedia/La crise de la dette publique grecque</a>.<br />
(6) <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_la_dette_publique_dans_la_zone_euro" target="_blank">Wikipedia/ La crise de la dette publique dans la zone euro</a>.Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-57680471647081174032012-03-16T04:05:00.000-07:002012-03-16T04:05:24.349-07:00Why I Am Leaving Goldman Sachs<nyt_byline><span itemprop="creator" itemscope="" itemtype="http://schema.org/Person"><h6 class="byline" itemprop="name"><span style="font-size: large;">By Greg Smith</span></h6></span></nyt_byline><h6 class="dateline">Source:<a href="http://www.nytimes.com/2012/03/14/opinion/why-i-am-leaving-goldman-sachs.html?_r=1" target="_blank"> The New York Times</a>, March 14, 2012 </h6><div class="dateline"><br />
</div><div class="dateline">TODAY is my last day at Goldman Sachs. After almost 12 years at the firm — first as a summer intern while at Stanford, then in New York for 10 years, and now in London — I believe I have worked here long enough to understand the trajectory of its culture, its people and its identity. And I can honestly say that the environment now is as toxic and destructive as I have ever seen it. </div><div class="articleInline runaroundLeft"><!--forceinline--><div class="inlineImage module"><div class="image"><a href="javascript:pop_me_up2('http://www.nytimes.com/imagepages/2012/03/14/opinion/0314OPEDkerlow.html','0314OPEDkerlow_html','width=459,height=630,scrollbars=yes,toolbars=no,resizable=yes')"><span itemid="http://graphics8.nytimes.com/images/2012/03/14/opinion/0314OPEDkerlow/0314OPEDkerlow-articleInline.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"></span></a></div>To put the problem in the simplest terms, the interests of the client continue to be sidelined in the way the firm operates and thinks about making money. Goldman Sachs is one of the world’s largest and most important investment banks and it is too integral to global finance to continue to act this way. The firm has veered so far from the place I joined right out of college that I can no longer in good conscience say that I identify with what it stands for. <br />
</div></div><div class="articleBody"><div itemprop="articleBody">It might sound surprising to a skeptical public, but culture was always a vital part of Goldman Sachs’s success. It revolved around teamwork, integrity, a spirit of humility, and always doing right by our clients. The culture was the secret sauce that made this place great and allowed us to earn our clients’ trust for 143 years. It wasn’t just about making money; this alone will not sustain a firm for so long. It had something to do with pride and belief in the organization. I am sad to say that I look around today and see virtually no trace of the culture that made me love working for this firm for many years. I no longer have the pride, or the belief. </div><div itemprop="articleBody"><br />
</div><div itemprop="articleBody">But this was not always the case. For more than a decade I recruited and mentored candidates through our grueling interview process. I was selected as one of 10 people (out of a firm of more than 30,000) to appear on our recruiting video, which is played on every college campus we visit around the world. In 2006 I managed the summer intern program in sales and trading in New York for the 80 college students who made the cut, out of the thousands who applied. </div><div itemprop="articleBody"><br />
</div><div itemprop="articleBody">I knew it was time to leave when I realized I could no longer look students in the eye and tell them what a great place this was to work. </div><div itemprop="articleBody"><br />
</div><div itemprop="articleBody">When the history books are written about Goldman Sachs, they may reflect that the current chief executive officer, Lloyd C. Blankfein, and the president, Gary D. Cohn, lost hold of the firm’s culture on their watch. I truly believe that this decline in the firm’s moral fiber represents the single most serious threat to its long-run survival. </div><div itemprop="articleBody"><br />
</div><div itemprop="articleBody">Over the course of my career I have had the privilege of advising two of the largest hedge funds on the planet, five of the largest asset managers in the United States, and three of the most prominent sovereign wealth funds in the Middle East and Asia. My clients have a total asset base of more than a trillion dollars. I have always taken a lot of pride in advising my clients to do what I believe is right for them, even if it means less money for the firm. This view is becoming increasingly unpopular at Goldman Sachs. Another sign that it was time to leave. </div><div itemprop="articleBody"><br />
</div><div itemprop="articleBody">How did we get here? The firm changed the way it thought about leadership. Leadership used to be about ideas, setting an example and doing the right thing. Today, if you make enough money for the firm (and are not currently an ax murderer) you will be promoted into a position of influence. </div><div itemprop="articleBody">What are three quick ways to become a leader? a) Execute on the firm’s “axes,” which is Goldman-speak for persuading your clients to invest in the stocks or other products that we are trying to get rid of because they are not seen as having a lot of potential profit. b) “Hunt Elephants.” In English: get your clients — some of whom are sophisticated, and some of whom aren’t — to trade whatever will bring the biggest profit to Goldman. Call me old-fashioned, but I don’t like selling my clients a product that is wrong for them. c) Find yourself sitting in a seat where your job is to trade any illiquid, opaque product with a three-letter acronym. </div><div itemprop="articleBody"><br />
</div><div itemprop="articleBody">____________</div><div itemprop="articleBody"><em>Greg Smith is resigning today as a Goldman Sachs executive director and head of the firm’s United States equity derivatives business in Europe, the Middle East and Africa.</em></div></div>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-23141209221611197102011-10-16T19:52:00.000-07:002011-10-17T05:09:42.679-07:00OccupyWallStreet <br />
Amies et amis internautes,<br />
<br />
Une révolution serait en train de se produire sous nos yeux.<br />
Maintenant, les indignés manifestent sur les cinq continents.<br />
<br />
« <em>Ce que nous avons tous en commun, c’est que nous sommes les 99 % qui ne tolèrent plus l’avidité et la corruption des 1 % restant. </em>»<br />
<br />
Les manifestants protestent notamment contre le sauvetage des banques avec des fonds publics notamment pour <span class="nowrap">700 milliards</span> de dollars en 2008, les expulsions de logements par les banques et le taux élevé de chômage.<br />
<br />
Je vous communique quelques liens. Prenez lecture:<br />
<br />
<ol><li><a href="http://occupywallst.org/">OccupyWallStreet</a></li>
<li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Occupy_Wall_Street">Wikipédia/Occupy Wall Street</a> (en français)</li>
<li><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Occupy_Wall_Street">Wikipedia/Occupy Wall Street</a> (en anglais)</li>
<li><a href="http://www.nytimes.com/2011/10/10/opinion/panic-of-the-plutocrats.html?_r=1">Paul Krugman : "Panic of the Plutocrats"</a>, NYT, 9 octobre 2011</li>
<li><a href="http://www.businessinsider.com/joseph-stiglitz-was-at-occupy-wall-street-yesterday-and-he-looked-like-he-was-having-a-great-time-2011-10">Linette Lopez : "Joseph Stiglitz Was At Occupy Wall Street Yesterday And He Looked Like He Was Having A Great Time"</a> , Business Insider, 3 octobre 2011</li>
<li><a href="http://www.ouest-france.fr/actu/international_detail_-etats-Unis-les-Indignes-ont-change-le-climat-_3637-2001617_actu.Htm">Antoine Flandrin: "États-Unis : les Indignés ont changé le climat"</a> , ouest-france.fr, 17 octobre 2011 </li>
</ol>____________________________<br />
Mise à jour: 17 octobre 2011<br />
<ol></ol>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-73271175713534449812011-08-10T16:34:00.000-07:002012-06-11T13:09:52.140-07:00«Dismal Thoughts», c'est le titre d'un article de Paul KrugmanAmies et amis Internautes,<br />
<br />
Je vous recommande la lecture du récent article de Paul Krugmann.<br />
Voici la phrase d'attaque, comme on le dit dans le jargon des journalistes:<br />
<br />
«<i>To be an economist of my stripe these days — basically a Keynes-via-Hicks type, who concluded as soon as Lehman fell that we were in a classic liquidity trap with all that implied — is a bittersweet experience, with the bitter vastly greater than the sweet.</i> »<br />
<br />
Les deux phrases suivantes de l'aricle s'énoncent ainsi:<br />
<br />
«<i>The good news, such as it is, is that our underlying model has performed very well. Interest rates have stayed low despite large government borrowing; crowding out has been totally absent; huge increases in the monetary base have not been highly inflationary.</i>»<br />
<br />
«<i>The bad news is that policy makers almost everywhere have failed dismally, and seem determined not to take on board the lessons of experience, either historical or what we’ve learned the past few years.</i>»<br />
<br />
<br />
Pour lire l'article au complet, cliquez sur le lien suivant:<br />
<a href="http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/08/10/dismal-thoughts/">Dismal Thoughts, Paul Krugman, NYT</a>, August 10, 2011.<br />
<br />Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-84000901817727637752011-07-14T03:27:00.000-07:002011-07-14T04:40:04.991-07:00Institute for New Economic Thinking (INET)Amies et amis internautes,<br /><br />L'Institute for a New Economic Thinking (INET) a été fondé en octobre 2009 pour élargir et accélérer le développement d'une nouvelle pensée économique qui puisse conduire vers des solutions aux grands défis du vingt-et-unième siècle.<br /><br />Voici quelques liens qui vous permettront d'en savoir davantage. Si vous voulez tout de suite du son et des images à propos d'INET, allez aux items 1 et 4 ci-dessous.<br /><ol><br /><li><a href="http://www.youtube.com/watch?v=SdZgD1DCNq4&feature=relmfu">What is INET ?</a>, INETeconomics, 6 min 57 sec, 21 mars 2010.</li><br /><li><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Institute_for_New_Economic_Thinking">INET selon wikipedia </a>(un court texte).</li><br /><li><a href="http://ineteconomics.org/about">INET selon INET </a>(le site Web d'INET; vous pourrez poursuivre votre visite d'INET à partir de cette page d'INET).</li><br /><li><a href="http://www.youtube.com/watch?v=KoqLu5CKx-o&feature=channel_video_title">An introduction to INET </a>(excellent vidéo), INETeconomics, 10 min 15 sec, 1er décembre 2010.</li><br /><li><a href="http://ineteconomics.org/net/video/playlist/conference/kings/all">Inaugural 2010 Conference INET at King's College, Cambridge, England</a> (vidéos, programmes, conférenciers), 8-11 avril 2010.</li></ol>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-11378543004117048542011-07-06T13:53:00.000-07:002011-07-06T14:41:30.484-07:00Dominique Strauss-Kahn sur RTL, le 4 février 2010 : "La crise économique n'est pas finie !"<p>Amies et amis internautes,<br /><br />Aujourd'hui 6 juillet 2011, il ne me semble pas mauvais de revoir le vidéo de l'entrevue de Dominique Strauss-Kahn à RTL le 4 février 2010. À ce moment-là, il était Directeur Général du FMI. Le sujet est toujours d'actualité.<br /></p><ul><li><a href="http://www.youtube.com/watch?v=ghO6cgyJKOk&feature=related">radiortl, DSK</a>, 4 février 2010, 12 min 34 sec.</li></ul><p>Vous pourrez aussi revoir le vidéo de l'excellente intervention de Dominique Strauss-Kahn à l'Institute for New Economic Thinking, King's College, Cambridge. Le sujet traité était: «Economic Policy Challenges in the Post-Crisis Period» :</p><ul><li><a href="http://www.youtube.com/watch?v=qVIODU4nQZA&feature=related">INETeconomics,DSK</a>, 21 avril 2010, 49 min 0 sec.</li></ul>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-56453658262034764772011-05-24T16:29:00.001-07:002011-05-24T16:48:29.336-07:00Quatre Propositions au Président Martelly Pour Financer la Reconstruction Nationale<div align="justify">Source: Forum Culturel, Lun 23 mai 2011, 20h 33min 39s<br /><br />Par Jean-Éric Paul, économiste<br /><br />« <em>Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts </em>» Charles de Gaulle<br /><br /><br />Sortir Haïti du marasme actuel, nécessite de la part des Haïtiens l’esprit d’ingéniosité et d’innovation. Il faut transcender les démarches traditionnelles et les veilles habitudes qui ont conduit au naufrage national. Le séisme du 12 janvier 2010, aurait causé la mort de plus de 300 000 individus et une perte « d’environ 60% du PIB national[1] ». Après l’urgence humanitaire, il va falloir passer à la longue et fatidique tache de la reconstruction qui nécessiterait énormément de moyens financiers. Selon la BID, il faudrait 14 milliards $ pour la reconstruction. Pour cette lourde tache, on ne peut pas compter que sur la générosité de la communauté internationale. Certes, Haïti ne peut prétendre pouvoir survivre actuellement, sans un appui international. Mais, là où le bât blesse, c’est que, de promesse en promesse, la situation socio-économique du pays va de mal en pis. Il ne serait pas responsable et judicieux de compter que sur la générosité internationale qui finance déjà notre budget à hauteur de 65%. Il en va de la dignité et de la responsabilité du peuple haïtien. Dans ce qui suit, nous nous demanderons s’il est possible d’envisager d’autres moyens pour répondre aux besoins de ressources financières ? Le projet paraît bien audacieux en ces temps difficiles. Mais on se risquera tout de même à montrer que nous n’avons pas épuisé toutes les opportunités existantes.<br /><br /><br /><strong>Quatre (4) propositions pour faire face à la difficile épreuve de la reconstruction</strong><br /><br />Les Français disent toujours : " Nous n'avons pas de pétrole mais nous avons des idées". La question qui nous intéresse ici est celle de savoir comment trouver les ressources financières pour la reconstruction nationale hormis celles accordées par la communauté internationale. Pour répondre à cette question, nous formulons quatre (4) propositions.<br /><br /><br /><strong>A- La création d’une Banque Nationale de Développement</strong><br /><br />D’abord, il nous faut un cadre rationnel de financement national et cela ne peut se faire que par la création d’une Banque Nationale de Développement en vue de collecter les fonds nécessaires pour financer seule ou conjointement les grands projets d’intérêt collectif (Routes, aéroports, transports publics, logements sociaux et autres équipement collectifs). Elle pourrait aussi accorder des prêts à plus ou moins long terme aux collectivités territoriales pour accompagner le processus de décentralisation, aux agriculteurs et industriels. Vouloir reconstruire c’est se donner les moyens adéquats. Une telle entreprise ne peut se faire en dehors de l’Etat. La question du développement ne saurait être une affaire strictement privée ou publique. C’est la raison pour laquelle cette banque ne pourrait être que le fruit d’un double partenariat public/privé.<br /><br />Il s’agirait d’un consortium des banques dans lequel l’Etat posséderait au minimum une minorité de blocage. On pourrait ainsi imaginer le capital social de la Banque détenu par l’Etat haïtien, le secteur privés haïtien et si possible certaines institutions internationales (la BID, Caribean Development Bank et autres banques privées étrangères). Elle aurait une totale autonomie de gestion avec un statut de société anonyme dirigée soit par un Conseil d’Administration ou par un Directoire avec Conseil de Surveillance. Elle aurait une structure organisationnelle, transparente, sérieuse et efficace au même titre que les grandes banques étrangères. Elle serait certifiée ISO (International Standard Organisation) appliquant ainsi les principes de management par la qualité et auditée chaque année. Les conditions d’accord de crédit seraient transparentes et réglementées. Le risque de crédit serait géré de façon efficace. Tous les prêts accordés seraient couverts par un mécanisme d’assurance contre le risque de défaut de l’emprunteur (incapacité de rembourser, ne pas payer ses annuités à temps).<br /><br /><br /><strong><em>Canaliser les transferts des haïtiens d’outre-mer</em></strong><br /><br />Une fois, ce cadre de financement rationnel et solide créé, nous pouvons envisager la canalisation des transferts des Haïtiens d’outre-mer via la Banque Nationale de Développement et les orienter vers la reconstruction et le développement du pays. Selon le FOMIN[2], les transferts des haïtiens d’outre-mer vers Haïti, ont été évalués à 1.8 Milliards $ en 2007. Ce chiffre ne prend pas en compte les transactions faites par voie informelle. Elle pourrait à travers une stratégie de développement international, implanter une succursale dans chaque mégapole étrangère à forte concentration de la communauté haïtienne (New York, Montréal, Paris, etc.). Si la Banque prélève en moyenne 6% de frais sur ce montant. C’est 108 millions $ qui revient annuellement à la banque pour financer le développement.<br /><br /><br /><strong><em>Collecter une partie de l’épargne des haïtiens d’outre-mer</em></strong><br /><br />Outre la canalisation de transferts, on pourrait aussi envisager la collecte d’une partie de l’épargne des haïtien d’outre-mer à partir d’un simple dépôt à terme par exemple un « Plan Epargne Logement » de maturité 7 ans à raison de 200 $ ou 147 Euros par mois (taux de 1.36 $ = 1 euro). Si 500 000 Haïtiens d’outre-mer sur plus de 2 000 000 souscrivent à ce Plan épargne, c’est : 500 000* 200 $ = 100 000 000 $ par mois. Ce qui donne annuellement : 100 000 000 * 12 = 1.200.000.000 $ en terme de collecte d’épargne par la banque de développement. Plusieurs pays ont privilégié cette approche de canalisation de transferts et de collecte de l’épargne de leurs ressortissants. On peut citer les cas du Maroc, de la Tunisie avec plusieurs banques en France, Belgique et Espagne. On peut aussi mentionner le Mali avec sa banque de développement en France.<br /><br /><br /><strong>B- Le lancement d’un Grand Emprunt National</strong><br /><br />Dans le cas d’Haïti où tout doit être reconstruit, il n’est pas inutile d’en appeler à l’élan civique et patriotique de tous les haïtiens au sens d’un effort de solidarité nationale. Disposant de plus de 2 millions d’Haïtiens à l’extérieur du pays, l’Etat pourrait lancer un grand emprunt en direction principalement de la diaspora haïtienne via la Banque Nationale de Développement. En 1993, l’ancien premier ministre français Edouard Balladur, trouvant la France dans une situation socio-économique grave, a lancé un emprunt dit « Emprunt Balladur » aux français pour redynamiser l'activité économique. Le montant initial était de 40 milliards de francs ; il a eu un succès tel que l’Etat français en a recueilli environ 110 milliards de francs. Quant au cas d’Haïti, on chercherait à lever 1 000 000 000 $ à travers des « bons de développement » de maturité 10 ans, émis et garantis par la Banque Nationale de Développement (consortium réunissant Etat, Secteur Privé haïtien et l’International). Il s’agirait d’une forte mobilisation citoyenne, de toutes les forces vives du pays au sens d’un effort de solidarité nationale. L’argent récolté servirait à investir dans des projets d’utilité collective tout en préservant la rentabilité des investissements. On pourrait penser à créer des sociétés de transport terrestre, maritimes et aérien, logements sociaux, sociétés d’autoroutes, de chemins de fer par exemple, industries. On pourrait même donner droit et non obligation aux souscripteurs de transformer le nominal et les intérêts à maturité en actions de ces sociétés à prix préférentiels. Ils deviendraient ainsi propriétaires de celles-ci. Pour assurer le succès d’untel projet, il faut des moyens incitatifs tels que la double nationalité, le vote des haïtiens à l’étranger via les ambassades, la rétention d’un mois de salaire de tous les membres des pouvoirs exécutif et législatif (Président de la république, PM, Ministres, Secrétaires d’Etat, Parlementaires, etc..) pour la souscription de ces bons, la mise en avant du patriotisme haïtien, la nostalgie du pays et le désir de vivre ensemble, transformeraient à coup sur ce projet en un grand succès national. On pourrait même créer un label « entreprise citoyenne » pour les entreprises haïtiennes achetant ces bons. Ce serait un critère d’appréciation pour ces entreprises lors des souscriptions des marchés publics. Ces moyens incitatifs ont été mis en évidence par Dilip Ratha[3] qui reconnaît en cette approche un moyen sure et stable de financement. L’idée des Bons de développement est la meilleure façon de capter une partie de l’épargne des Haïtiens d’outre pour financer le développement. Actuellement, la qualité de signature de l’Etat haïtien ne lui permettrait pas de trouver preneur de ses bons sur un marché financier. Quand bien même, on trouverait preneur, cela reviendrait trop cher à notre pays de passer par les marchés obligataires étrangers. De plus, dans le cadre du financement par les marchés financiers internationaux, il n’est pas sans importance de se demander quel pourcentage de la dette d’un Etat souverain qui doit être détenu par l’étranger ? C’est dans ce contexte, qu’Israël a eu recours à sa diaspora. À la suite de la Guerre d’Indépendance, Israël était un pays économiquement sinistré. Les immigrants qui affluaient d’Europe et de pays arabes, vivaient dans des abris primitifs. La nourriture était rationnée et le pays ne disposait d’aucune infrastructure économique. Après avoir essuyé un refus de la Bourse de New York de lever des fonds, le Premier Ministre David Ben-Gourion a pris la décision de créer l’Organisation des Obligations de l’État d’Israël pour financer les infrastructures du pays »[4]. Ces bons furent réservés à la diaspora juive établie partout dans le monde. De 1951 à nos jours, Israël a levé 31 milliards $ pour financer son économie.<br /><br />L’expérience de l’Inde n’est pas non plus négligeable. En effet, à travers 3 opérations : « India Development Bonds » (1991) avec 1.6 milliards $, « Resurgent India Bonds » (1998) avec 4.2 milliards $ et « India Millennium Deposits » (2000) avec 5.5 milliards $ [5], l’Inde a sollicité le support de sa diaspora dans le cadre du financement de son développement. Selon Dilip Ratha, avoir recours à l’argent de sa diaspora via de bons est un moyen indépendant de mobiliser des capitaux pour financer pour financer le développement.<br /><br /><br /><strong>C- La création d’un fonds souverain dit « Fonds Louverture »</strong><br /><br />Un Fonds Souverain est un fonds d’Etat. Le premier fonds souverain créé, a été le fonds du Koweït en 1953. L’idée de la création d’un tel fonds en Haïti, est loin d’être négligeable. Nombreux sont les Etats ayant jugé nécessaire de se doter d’un tel fonds. On peut citer la France, Norvège, Emirat Arabe Unis, Etats-Unis, Chine, Koweït, etc.…<br /><br /><em>Le Fonds souverain serait un fonds d’assurance</em><br />Chaque année le pays est susceptible d’être frappé par des cyclones et inondations pouvant causer d’énormes dégâts au niveau agricole et des infrastructures. Haïti a connu durant ces cinq (5) dernières années:<br /><br />- Quatre (4) ouragans dévastateurs causant d’énormes dégâts humain et matériels<br /><br />- Des émeutes de la faim aboutissant au départ du MP J.E Alexis.<br /><br />- Plusieurs grèves de transports causés par la hausse de prix du pétrole sur le marché international.<br /><br />- Un tremblement de terre terrible aux conséquences dévastatrices.<br /><br />Mais ce que beaucoup d’entre nous ignorent, c’est qu’il existe des mécanismes qui permettent de gérer ces grands risques en terme d’assurance aux dommages causés. Il est possible de se prémunir tout aussi bien contre les risques liés aux matières premières qu’aux catastrophes naturelles. Le marché traditionnel des assurances ne permet pas de couvrir ces grands risques. Il existe des mécanismes appropriés pour les gérer. Avec un tel fonds, il deviendrait possiblement de se couvrir contre les catastrophes naturelles en termes de dommages causés.<br /><br /><em>Le Fonds souverain serait aussi un fonds spéculatif</em><br />Nous ne cesserons de le dire, il faut sortir de la vision traditionnelle pour embrasser une nouvelle approche. Cette nouvelle vision du pays passe nécessairement par l’esprit d’innover. La Banque Nationale de Développement, chercherait à avoir une expertise en terme de gestion d’actif. De cette fonction, on saura comment partir d’un fond initial, le faire fructifier pour financer le développement. Georges Soros plus connu chez nous pour ses œuvres caritatives que pour son talent de grand financier, a réussi à accumuler une véritable fortune en très peu de temps. Beaucoup d’entre nous, ignorent les techniques employées par ce Monsieur, qui lui ont valu d’être le 24 ième homme le plus riche des Etats-Unis avec une fortune estimée à 13 milliards $ en 2009, selon le classement du magazine Forbes, ce qui représente deux (2) fois la richesse d’Haïti (PIB national = 6, 95 milliards $ en 2009). Georges Soros a utilisé des techniques couramment utilisées par les grandes banques étrangères, les hedge Funds, etc. Ces techniques pourraient être aussi utilisées par nous pour faire fructifier le fonds initial et dégager ainsi des ressources pour financer le développement.<br /><br /><br /><strong>D- Le partenariat avec des fonds éthiques et souverains</strong><br /><br />Il existe une catégorie des fonds qu’on appelle couramment « fonds éthiques » qui financent des investissements dits éthiques. Ces fonds essaient de concilier des objectifs financiers classiques (recherche de performance) avec des critères de sélection sociaux, éthiques ou écologiques. L’investissement Social et Éthique peut être réparti aujourd’hui selon les trois axes de développement suivants :<br /><br />1. L’Investissement Socialement Responsable<br />2. L’investissement solidaire<br />3. L’investissement islamique<br /><br />Certains de ces fonds peuvent dans certains cas appliquer des critères d'exclusion tels que les secteurs de l'armement, de l'alcool et du tabac pour des raisons éthiques ou religieuses. Certains incluraient des investissements allant dans le sens du développement des pays du tiers monde. Dans le cadre des grands projets d’Etat, les partenariats en terme de financement avec les fonds éthiques et les fonds souverains étrangers ne seraient pas négligeables. Le puissant fonds souverain des Emirats Arabes Unis « Abu Dhabi Investment Authority » totalisant un montant total d’actifs de 875 milliards de dollars us, ayant des participations dans des nombreuses sociétés étrangères est un exemple possible de partenariat.<br /><br />Jean-Éric PAUL<br />Paris<br />__________________<br /><br />[1] <a href="http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/international/16891-bellerive">http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-generales/international/16891-bellerive</a><br /><br />[2] Fonds Multilatéral d’Investissement (FOMIN) de la Banque interaméricaine de développement<br /><br />[3] Economiste à la Banque Mondiale<br /><br />[4] <a href="https://www.israelbonds.ca/qui.asp">https://www.israelbonds.ca/qui.asp</a><br /><br /><br />[5] “Diaspora Bonds: Track Record and Potential” by Suhas Ketkar Vanderbilt University & Dilip Ratha The World Bank<br /><br />In Migration and Development Conference World Bank, Washington DC, May 23, 2007<br /><br /><br /><br /><br /></div>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-46098361869363982102011-05-17T09:55:00.000-07:002011-05-17T10:20:01.920-07:00Qui est DSK ?<div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtczj9y-YcxBOhwUOds7gFenA6XTq8nPuA_jDmPYXq7edfAFXw52jxH6YQz8Gj0wAkAhEPvZZfXwiyhRL6Drz_xvUPIeVSnC1Y2t5XJ5Id1XlMp6LShwjkjcOfoMth_LPluM3KH-KY6z4/s1600/Strauss-Kahn%252C_Dominique_%2528official_portrait_2008%2529.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 286px; DISPLAY: block; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607734853247512514" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtczj9y-YcxBOhwUOds7gFenA6XTq8nPuA_jDmPYXq7edfAFXw52jxH6YQz8Gj0wAkAhEPvZZfXwiyhRL6Drz_xvUPIeVSnC1Y2t5XJ5Id1XlMp6LShwjkjcOfoMth_LPluM3KH-KY6z4/s400/Strauss-Kahn%252C_Dominique_%2528official_portrait_2008%2529.jpg" /></a><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Strauss-Kahn,_Dominique_(official_portrait_2008).jpg">DSK, wikipedia Commons</a><br /></div><br />Amies et amis internautes,<br /><br />Voici ce qu'en dit Wikipédia:<br /><br /><ol><br /><li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Strauss-Kahn">Dominique Strauss-Kahn/wikipédia (français)</a>;</li><br /><li><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Dominique_Strauss-Kahn">Dominique Strauss-Kahn/wikipedia (english).</a></li></ol>Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-77091912182518312762010-09-09T03:58:00.001-07:002010-09-09T15:26:37.580-07:00Cuba/Fidel Castro ne croit plus au castrisme: «Cuban Model Doesn't Even Work For Us Anymore»<div align="center">*</div><div align="center"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ0HEesHkWVF52XoMyqZNSpYOVD43AUqzUlNjYC_DpwDY4p2HQ0orUVq8GTlDzEN1_JT-0umEdWvrnZTmfgvRXSmAEDzo3wnsZrtZG5e-jjbryeU_yc4MB5Eaf8ltyjBS8zdYiaJ9j0l8/s1600/Fidel-Castro_and_Goldberg_september-2010.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 267px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5514870301530554482" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ0HEesHkWVF52XoMyqZNSpYOVD43AUqzUlNjYC_DpwDY4p2HQ0orUVq8GTlDzEN1_JT-0umEdWvrnZTmfgvRXSmAEDzo3wnsZrtZG5e-jjbryeU_yc4MB5Eaf8ltyjBS8zdYiaJ9j0l8/s400/Fidel-Castro_and_Goldberg_september-2010.jpg" /></a><br /><div align="center"><span style="font-size:78%;">Fidel Castro - Photo: The Atlantic/Jeffrey Goldberg</span></div><div align="center">*<br /></div><br /><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWLE-KcZlEFhhDS7PPDMG4U8APqsFh1YMs8CLT0wf6iQsTUSmVUUr61H6oCltKJO6wBgmqGNt2UYUznJoDo1CVdbDUbP1gJfEPISxABnfVgWpCljKaSzujuRPk5vJWjW1TIkn-gWzL2bE/s1600/Fidel-castro_photo-Reuters.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 315px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5514866668500406546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWLE-KcZlEFhhDS7PPDMG4U8APqsFh1YMs8CLT0wf6iQsTUSmVUUr61H6oCltKJO6wBgmqGNt2UYUznJoDo1CVdbDUbP1gJfEPISxABnfVgWpCljKaSzujuRPk5vJWjW1TIkn-gWzL2bE/s400/Fidel-castro_photo-Reuters.jpg" /></a> </p></div><div align="center">Fidel Castro - Photo: Reuters</div><div align="center">*<br /></div><p align="center"></p><div align="center"><br /></div><p align="justify"><br />Source: <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/fidel-castro-ne-croit-plus-au-castrisme_918287.html">LEXPRESS.fr</a>, 09 septembre 2010, 12:13<br /><br />L'ancien leader cubain pense que le modèle, dont il est le "père", "ne marche même plus" sur l'île communiste.<br /><br />Depuis son retour médiatique, les interventions de Fidel Castro ne laissaient pas de surprendre: il s'est longuement exprimé sur l'actualité mondiale, et notamment le dossier nucléaire iranien, mais n'a pas dit un mot sur la situation interne à Cuba. Alors même que son frère Raul, aux commandes depuis son retrait pour raisons médicales, en 2006, ouvre la porte aux libérations de prisonniers politiques et à quelques réformes dans le domaine économiques.<br /><br />Ce silence est désormais rompu. Et quelle rupture : pour sa première sortie sur le sujet, le Lider maximo enterre le castrisme! Dans un entretien accordé au magazine américain The Atlantic, le "père" de la révolution de 1959 à La Havane pense que le modèle cubain "ne marche même plus" sur l'île communiste. Fidel Castro, 84 ans, répondait à une question du journaliste Jeffrey Goldberg qui lui avait demandé si le modèle cubain était, selon lui, exportable.<br /><br />Le journaliste, surpris par cette déclaration, tente une explication... "Il essaie peut-être de créer un espace pour que son frère, aujourd'hui président, puisse mettre en place les réformes nécessaires tout en luttant contre les résistances plus que probables des plus orthodoxes du parti et de la bureaucratie".<br /><br />Il rappelle que Raul Castro a déjà entrepris de, petit à petit, "relâcher l'emprise de l'Etat sur l'économie" cubaine afin d' "actualiser" le socialisme. On dit d'ailleurs le frère de Fidel sensible au modèle chinois... L'économie cubaine, soumise à un embargo des Etats-Unis, a durement subi le contrecoup de l'effondrement du bloc soviétique qui assurait l'approvisionnement de l'île.<br /><br /></p><div align="left"><br />____________________<br />Voici l'article de Jeffrey Goldberg:</div><div align="left"><br /><strong><span style="font-size:130%;">Fidel: 'Cuban Model Doesn't Even Work For Us Anymore'</span></strong><br /><br />Source: <a href="http://www.theatlantic.com/international/archive/2010/09/fidel-cuban-model-doesnt-even-work-for-us-anymore/62602/">theatlantic.com</a>, Sep 8 2010, 12:00 PM ET<br /><br />There were many odd things about my recent Havana stopover (apart from the dolphin show, which I'll get to shortly), but one of the most unusual was Fidel Castro's level of self-reflection. I only have limited experience with Communist autocrats (I have more experience with non-Communist autocrats) but it seemed truly striking that Castro was willing to admit that he misplayed his hand at a crucial moment in the Cuban Missile Crisis (you can read about what he said toward the end of my previous post - but he said, in so many words, that he regrets asking Khruschev to nuke the U.S.).<br /><br />Even more striking was something he said at lunch on the day of our first meeting. We were seated around a smallish table; Castro, his wife, Dalia, his son; Antonio; Randy Alonso, a major figure in the government-run media; and Julia Sweig, the friend I brought with me to make sure, among other things, that I didn't say anything too stupid (Julia is a leading Latin American scholar at the Council on Foreign Relations). I initially was mainly interested in watching Fidel eat - it was a combination of digestive problems that conspired to nearly kill him, and so I thought I would do a bit of gastrointestinal Kremlinology and keep a careful eye on what he took in (for the record, he ingested small amounts of fish and salad, and quite a bit of bread dipped in olive oil, as well as a glass of red wine). But during the generally lighthearted conversation (we had just spent three hours talking about Iran and the Middle East), I asked him if he believed the Cuban model was still something worth exporting.<br /><br />"The Cuban model doesn't even work for us anymore," he said.<br /><br />This struck me as the mother of all Emily Litella moments. Did the leader of the Revolution just say, in essence, "Never mind"?<br /><br />I asked Julia to interpret this stunning statement for me. She said, "He wasn't rejecting the ideas of the Revolution. I took it to be an acknowledgment that under 'the Cuban model' the state has much too big a role in the economic life of the country."<br /><br />Julia pointed out that one effect of such a sentiment might be to create space for his brother, Raul, who is now president, to enact the necessary reforms in the face of what will surely be push-back from orthodox communists within the Party and the bureaucracy. Raul Castro is already loosening the state's hold on the economy. He recently announced, in fact, that small businesses can now operate and that foreign investors could now buy Cuban real estate. (The joke of this new announcement, of course, is that Americans are not allowed to invest in Cuba, not because of Cuban policy, but because of American policy. In other words, Cuba is beginning to adopt the sort of economic ideas that America has long-demanded it adopt, but Americans are not allowed to participate in this free-market experiment because of our government's hypocritical and stupidly self-defeating embargo policy. We'll regret this, of course, when Cubans partner with Europeans and Brazilians to buy up all the best hotels).<br /><br />But I digress. Toward the end of this long, relaxed lunch, Fidel proved to us that he was truly semi-retired. The next day was Monday, when maximum leaders are expected to be busy single-handedly managing their economies, throwing dissidents into prison, and the like. But Fidel's calendar was open. He asked us, "Would you like to go the aquarium with me to see the dolphin show?"<br /><br />I wasn't sure I heard him correctly. (This happened a number of times during my visit). "The dolphin show?"<br /><br />"The dolphins are very intelligent animals," Castro said.<br /><br />I noted that we had a meeting scheduled for the next morning, with Adela Dworin, the president of Cuba's Jewish community.<br /><br />"Bring her," Fidel said.<br /><br />Someone at the table mentioned that the aquarium was closed on Mondays. Fidel said, "It will be open tomorrow."<br /><br />And so it was.<br /><br />Late the next morning, after collecting Adela at the synagogue, we met Fidel on the steps of the dolphin house. He kissed Dworin, not incidentally in front of the cameras (another message for Ahmadinejad, perhaps). We went together into a large, blue-lit room that faces a massive, glass-enclosed dolphin tank. Fidel explained, at length, that the Havana Aquarium's dolphin show was the best dolphin show in the world, "completely unique," in fact, because it is an underwater show. Three human divers enter the water, without breathing equipment, and perform intricate acrobatics with the dolphins. "Do you like dolphins?" Fidel asked me.<br /><br />"I like dolphins a lot," I said.<br /><br />Fidel called over Guillermo Garcia, the director of the aquarium (every employee of the aquarium, of course, showed up for work -- "voluntarily," I was told) and told him to sit with us.<br /><br />"Goldberg," Fidel said, "ask him questions about dolphins."<br /><br />"What kind of questions?" I asked.<br /><br />"You're a journalist, ask good questions," he said, and then interrupted himself. "He doesn't know much about dolphins anyway," he said, pointing to Garcia. He's actually a nuclear physicist."<br /><br />"You are?" I asked.<br /><br />"Yes," Garcia said, somewhat apologetically.<br /><br />"Why are you running the aquarium?" I asked.<br /><br />"We put him here to keep him from building nuclear bombs!" Fidel said, and then cracked-up laughing.<br /><br />"In Cuba, we would only use nuclear power for peaceful means," Garcia said, earnestly.<br /><br />"I didn't think I was in Iran," I answered.<br /><br />Fidel pointed to the small rug under the special swivel chair his bodyguards bring along for him.<br /><br />"It's Persian!" he said, and laughed again. Then he said, "Goldberg, ask your questions about dolphins."<br /><br />Now on the spot, I turned to Garcia and asked, "How much do the dolphins weigh?"<br /><br />They weigh between 100 and 150 kilograms, he said.<br /><br />"How do you train the dolphins to do what they do?" I asked.<br /><br />"That's a good question," Fidel said.<br /><br />Garcia called over one of the aquarium's veterinarians to help answer the question. Her name was Celia. A few minutes later, Antonio Castro told me her last name: Guevara.<br /><br />"You're Che's daughter?" I asked.<br /><br />"Yes," she said.<br /><br />"And you're a dolphin veterinarian?"<br /><br />"I take care of all the inhabitants of the aquarium," she said.<br /><br />"Che liked animals very much," Antonio Castro said.<br /><br />It was time for the show to start. The lights dimmed, and the divers entered the water. Without describing it overly much, I will say that once again, and to my surprise, I found myself agreeing with Fidel: The aquarium in Havana puts on a fantastic dolphin show, the best I've ever seen, and as the father of three children, I've seen a lot of dolphin shows. I will also say this: I've never seen someone enjoy a dolphin show as much as Fidel Castro enjoyed the dolphin show.<br /><br />In the next installment, I will deal with such issues as the American embargo, the status of religion in Cuba, the plight of political dissidents, and economic reform. For now, I leave you with this image from our day at the aquarium (I'm in the low chair; Che's daughter is behind me, with the short, blondish hair; Fidel is the guy who looks like Fidel if Fidel shopped at L.L. Bean):<br /><br /></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ0HEesHkWVF52XoMyqZNSpYOVD43AUqzUlNjYC_DpwDY4p2HQ0orUVq8GTlDzEN1_JT-0umEdWvrnZTmfgvRXSmAEDzo3wnsZrtZG5e-jjbryeU_yc4MB5Eaf8ltyjBS8zdYiaJ9j0l8/s1600/Fidel-Castro_and_Goldberg_september-2010.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 400px; DISPLAY: block; HEIGHT: 267px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5514870301530554482" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJ0HEesHkWVF52XoMyqZNSpYOVD43AUqzUlNjYC_DpwDY4p2HQ0orUVq8GTlDzEN1_JT-0umEdWvrnZTmfgvRXSmAEDzo3wnsZrtZG5e-jjbryeU_yc4MB5Eaf8ltyjBS8zdYiaJ9j0l8/s400/Fidel-Castro_and_Goldberg_september-2010.jpg" /> <p align="center"></a><span style="font-size:78%;">Photo: The Atlantic/Jeffrey Goldberg</span><br /><br />____________________________<br /></p><p align="center"></p><p align="center"></p><br />Lire aussi:<br /><a href="http://qc.news.yahoo.com/s/capress/100908/finance/castro_mod_le_cubain">yahoo.com/ Fidel Castro a dit à un journaliste que le modèle cubain ne fonctionne pas</a>.Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3203349506384426954.post-70811377604084643812010-09-04T04:27:00.000-07:002010-09-04T04:40:10.181-07:00Muhammad Yunus discusses plan to help HaitiSource: <a href="http://www.miamiherald.com/508/index.html?media_id=17927555&genre_id=4283">miamiherald.com</a>,<br /><br />Amies et amis internautes, <br /><br />Il s'agit d'un entretien accordé par le prix Nobel de la Paix (2006) Muhammad Yunus à Jim Wyss de Miami Herald.<br /><br />Cliquez sur le lien suivant pour écouter/voir le vidéo:<br /><br /><a href="http://www.miamiherald.com/508/index.html?media_id=17927555&genre_id=4283">Muhammad Yunus/Plan to help Haïti</a>, 6 min 53 sec.Dr. Pierre Montèshttp://www.blogger.com/profile/07472376749881083679noreply@blogger.com0