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« L'économie sociale et solidaire est l'avenir des pays sous-developpés, donc l'avenir d'Haïti », selon les estimations de l'écomiste Danel Georges, membre fondateur du Mouvement d' Unité de la Communauté de l'Intégration (MUCI), qui explique que tous les pays developpés ont pour base ce type d'économie pour faire accéder au crédit ceux qui ont les revenus les plus faibles. Même les Etats-Unis d'Amérique ne font pas exeption. Invité de Magik 9 sur le 100.9, M.Georges a partagé le panel du vendredi 21 août avec l'économiste en chef de la Sogebank, Pierre-Marie Boisson.
L'Etat ne peut pas résoudre tous les problèmes posés par les opérateurs économiques qui peuvent se regrouper, s'associer, c'est-à-dire former des mutuelles, des coopératives pour accéder plus facilement au crédit comme c'est le cas dans divers pays devenus développés, souligne M. Georges pour que le crédit est l'un des moteurs de l'économie.
L'Etat ne peut pas résoudre tous les problèmes posés par les opérateurs économiques qui peuvent se regrouper, s'associer, c'est-à-dire former des mutuelles, des coopératives pour accéder plus facilement au crédit comme c'est le cas dans divers pays devenus développés, souligne M. Georges pour que le crédit est l'un des moteurs de l'économie.
Définissant l'économie sociale et solidaire comme l'ensemble des personnes qui nónt pas d'importants revenus et qui se regroupent pour pouvoir subvenir à leurs besoins comme la consommation, le crédit, le logement, les soins médicaux...
« Le crédit est-il un frein ou est-il freiné, ou encore est-il l'accélérateur devenu un frein de l'économie?» se demande l'économiste en chef de la Sogebank, Pierre-Marie Boisson, qui déclare sans ambages qu'il y a intérêt à ce que le système financier soit plus profond.
M. Boisson attire l'attention sur le facteur «Risques» dans l'octroi de crédits aussi bien pour les institutions financieres, particulierement les banques commerciales que pour les déposants.
A la question de savoir si les banques auraient un quelconque problème avec les coopératives, l'économiste en chef de la Sogebank soutient que l'aire où interviennent les coopératives n'est la même que celle des banques commerciales. De ce fait elles ne sont pas des compétitrices directes des banques.
«Dans les pays où l'économie est prospère, il y a beaucoup plus d'institutions non bancaires dans le système financier qu'en Haïti. Aux Etats-Unis, les banques ne représentent que 30 % des actifs financiers », a encore indiqué Pierre-Marie Boisson.
Les deux invités se sont entendus que les coopératives qui ont fait faillite en 2002 n'étaient pas de vraies. Ils sont d'accord que ces coperatives dites d'épargne et crédit étaient des mécanismes de pyramide qui ont menti aux épargnants parce que leurs responsables savaient pertinemment qu'elles n'allaient pas tenir.
Source: Le Nouvelliste, 21 août 2009
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