jeudi 26 février 2009

La cote AAA de la Caisse de dépôt sous surveillance

Source: Matin.qc.ca
jeudi 26 février 2009 à 19H23

La firme de notation de crédit Standard and Poors a décidé ce jeudi soir de placer la cote de crédit de la Caisse de dépôt et de placement du Québec sous surveillance négative pour les trois prochains mois.
Standard and Poors dit ne plus être en mesure de considérer une cote de crédit AAA pour la CDPQ. Cette cote sert aux emprunts à long terme. La firme dit se baser sur trois critères pour y aller d'une telle décision, soit la perte de rendement de 25% annoncée hier, l'instabilité à la direction et l'indépendance face au gouvernement.
La cote AAA est la plus élevée au Canada. Au terme des trois mois de révision, la firme pourrait revoir à la baisse cette cote si la mesure est jugée nécessaire.
Suite à cette nouvelle, la Caisse a émis un communiquédans lequel elle dit prendre connaissance de la décision et vouloir collaborer avec l'agence afin de lui apporter les précisions demandées. La CDPQ rappelle que Standard and Poors spécifie ce jeudi qu'elle «continue de croire que la capacité de la Caisse de rencontrer toutes ses obligations financières est forte».
Rappelons qu'hier, la Caisse a annoncé qu'un rendement négatif de 25,6% a été enregistré en 2008, ce qui signifie une perte de 39,8 milliards $.
Depuis, les partis d'opposition à Québec demandent une commission parlementaire où témoigneraient le premier ministre Jean Charest et sa ministre des Finances Monique Jérôme-Forget. Cependant, Jean Charest ne s'est pas montré ouvert à cette idée. L'ancien premier ministre péquiste Jacques Parizeau a pour sa part soutenu ce jeudi que le gouvernement était au courant de ces pertes avant l'annonce d'hier.
La Caisse de dépôt et de placement du Québec a changé de président à deux reprises lors des derniers mois. Le 20 novembre dernier, il était annoncé que le nouveau président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Richard Guay, devait prendre un congé forcé, mais c'est finalement Fernand Perrault qui a pris les commandes. Richard Gay avait succédé à Henri-Paul Rousseau. Celui-ci a affirmé hier qu'il se «rendra volontiers disponible à une invitation qui lui serait faite d'aller témoigner» lors d'une éventuelle commission.
(source: RDI)

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//L'article provient du lien suivant:
http://matin.branchez-vous.com/nouvelles/2009/02/la_cote_aaa_de_la_caisse_de_de.html
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Année 2008: États financiers de la Caisse de dépôt et de placement du Québec

Hier, 25 février 2009, la Caisse de dépôt et placement du Québec annonçait un rendement moyen pondéré des fonds des déposants de -25,0 % pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2008.

Parizeau demande une enquête:
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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2009/02/26/004-Jacques-Parizeau-Caisse.shtml
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Cliquez sur le lien suivant pour consulter les états financiers de La Caisse:

//États financiers
http://www.lacaisse.com/fr/nouvelles-medias/Documents/Etats_financiers_cumules_2008_FR.pdf
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Voici le site Web de La Caisse de dépôt et placement du Québec

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http://www.lacaisse.com/fr/Pages/Accueil.aspx
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Pour une brève histoire de la Caisse, voici ce qu,en dit Wikipédia:

//En français: Caisse de dépôt et placement du Québec
http://fr.wikipedia.org/wiki/Caisse_de_d%C3%A9p%C3%B4t_et_placement_du_Qu%C3%A9bec
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//In English: Caisse de dépôt et placement du Québec
http://en.wikipedia.org/wiki/Caisse_de_d%C3%A9p%C3%B4t_et_placement_du_Qu%C3%A9bec
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lundi 23 février 2009

Les dirigeants européens s'accordent pour encadrer le système financier

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La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy
Photo: Reuters, 22 février 2009
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Source: NouvelObs.com, 23 février 2009, 07:33


"Aucun marché financier, aucun produit financier, aucune partie prenante des marchés financiers ne doit être laissé sans règlementation", ont déclaré des responsables du gouvernement allemand en vue de la préparation du prochain G20.

Les dirigeants européens réunis dimanche 22 février à Berlin pour préparer le sommet du G-20 à Londres début avril sont d'accord sur la nécessité de règles d'encadrement du système financier et des fonds spéculatifs, ont déclaré des responsables du gouvernement allemand.

Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, le Premier ministre britannique Gordon Brown, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, et le président français Nicolas Sarkozy participent à la réunion de Berlin, avec leurs ministres des Finances.

Selon les responsables allemands qui ont requis l'anonymat, ces dirigeants sont convenus "qu'aucun marché financier, aucun produit financier, aucune partie prenante des marchés financiers ne doit être laissé sans règlementation, sans surveillance".

Sarkozy avait prévenu

Avant la réunion, le gouvernement allemand avait diffusé un projet de position commune, proposant un système pour améliorer la transparence sur les marchés financiers mondiaux, l'instauration de règles sur la rémunération des dirigeants d'entreprises ainsi qu'un rôle accru pour le Fonds monétaire international (FMI).

Samedi, Nicolas Sarkozy avait souhaité "que l'Europe se prépare à avoir une position commune" sur le sommet du G-20 qui ne soit pas "une position commune sur un faux compromis, un compromis au rabais"."Je ne m'associerai pas à une réponse de circonstance dont les réponses ne seraient pas à la hauteur des attentes des populations à travers le monde", avait-il averti à l'intention de ses partenaires européens réticents.

Une aide accrue au FMI

"Nous avons décidé que les institutions internationales devraient avoir 500 milliards de dollars pour leur permettre non seulement de faire face aux crises mais aussi pour leur permettre de prévenir les crises", a déclaré M. Brown lors d'une conférence de presse commune.Notamment le FMI, qui a souligné plusieurs fois ces dernières semaines que ses ressources disponibles, et donc sa capacité à prêter aux pays membres en difficulté, risquaient de s'épuiser si la crise économique perdurait."Les ressources du FMI doivent être doublées pour lui permettre d'aider ses membres rapidement et de manière flexible quand ils ont des difficultés", selon les travaux des chefs d'Etat. Le Japon a déjà annoncé son intention de prêter jusqu'à 100 milliards de dollars à l'institution.Un expert gouvernemental européen a toutefois indiqué à l'AFP qu'au-delà de cette promesse, des divergences existaient encore entre Européens sur "comment on renforce (les) moyens" du Fonds. (avec AP)

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//L'article ci-dessus provient du lien ci-dessous:

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/economie/la_crise_financiere/20090222.OBS5857/les_dirigeants_europeens_saccordent_pour_encadrer_le_sy.html
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//La crise pour les nuls, NouvelObs.com, 16 octobre 2009:
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2293/articles/a385778.html
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jeudi 19 février 2009

Jean-Claude Trichet (BCE) plaide pour une surveillance financière "rigoureuse"

Source: LaTribune.fr

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a estimé ce lundi qu'un renforcement de la surveillance financière s'imposait, dans la mesure où la crise économique, se propageant, n'épargne pas non plus les plus puissantes économies de la planète.

"Le FMI doit améliorer sa surveillance, y compris sa surveillance financière, surtout pour ce qui concerne les pays importants d'un point de vue systémique", a déclaré le président de la BCE devant le parlement européen. "Pendant longtemps, nous nous sommes concentrés sur la surveillance des économies émergentes et en développement, tandis que les économies industrielles elles-mêmes se considéraient comme étant largement étanches aux conseils internationaux", a-t-il poursuivi.
"La crise nous donne une dure leçon qui est que les économies industrielles ont aussi besoin de surveillance, et de fait d'une surveillance rigoureuse. Toutes les institutions et forums internationaux devraient réfléchir sur les moyens de renforcer leur surveillance et son efficacité à précipiter les adaptations nécessaires", a plaidé l'ancien patron de la Banque de France.
Par ailleurs, il a estimé, dans un entretien publié par China Finance, que la Banque centrale européenne devait se préparer à être confrontée "à des situations exceptionnelles", et n'a pas exclu de nouvelles initiatives pour soutenir l'économie de la zone euro. "Je n'exclus rien mais je ne prends pas d'engagement a priori non plus", a-t-il expliqué. "Nous considèrerons toujours une situation à la lumière de notre propre analyse, en prenant tout en compte".
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//Lien vers l'article de LaTribune.fr:
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090216trib000344659/jean-claude-trichet-bce-plaide-pour-une-surveillance-financiere-rigoureuse.html
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Pour Dominique Strauss-Kahn (FMI), il faut poursuivre l'assainissement financier

Source: LaTribune.fr

Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, a estimé ce mardi sur France Inter qu'il fallait intensifier les plans de soutien aux banques et la coordination internationale sous peine de voir la crise durer. Et il a appelé à "arrêter toute distribution de dividendes" des banques aidées par les Etats et à sanctionner les dirigeants des établissements financiers à l'origine de la crise.


"Le système financier dans le monde entier n'est pas encore sain et du coup les effets de la relance ne sont pas suffisamment importants", a affirmé ce mardi matin, sur France Inter, l'ancien ministre français et actuel directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, ajoutant que "l'organisation la régulation mais aussi la sortie de crise doivent avancer du même pas" à la réunion de chefs d'Etat du G20 du 2 avril. L'"année 2009 va être difficile" et la sortie de crise n'est pas à attendre avant "début 2010 si on fait tout comme il faut", alors que dans le cas contraire, elle "va durer", a-t-il prévenu.


Les Etats ont "suivi" les recommandations du FMI sur la question des plans de relance de l'économie réelle même si "l'ampleur manque un peu au Japon, en Europe, dans certains autres pays", mais c'est surtout du côté des banques que le bât blesse, juge le patron du FMI. "Il faut aller jusqu'au bout du nettoyage du bilan des banques", qui ne "se met pas en place assez vite", a-t-il ajouté.


Il a admis qu'il était "paradoxal" de dépenser des centaines de milliards de dollars pour sauver des banques qui sont à l'origine de la crise, insistant sur le fait que ces dernières étaient indispensables au fonctionnement de l'économie mondiale. "On ne va pas se priver de sauver nos banques sous prétexte qu'il y a des dirigeants qui ont mal fait leur travail", a-t-il remarqué, appelant à "arrêter toute distribution de dividendes" des banques aidées par les Etats et à "sortir" les dirigeants "s'ils ont mal fait leur boulot".


Il a aussi jugé "scandaleux" le niveau atteint par la rémunération de certains dirigeants de banques. "Il est normal que les gens plus qualifiés, qui prennent plus de risques, soient mieux rémunérés (...) mais il y a des limites aux inégalités" et il faut les corriger, notamment par la fiscalité, a-t-il prôné.


Il a aussi appelé à intensifier la concertation mondiale, en particulier en Europe, où il voit des "divergences de mise en oeuvre" dans les plans de relance entre les différents pays. En outre, "le plan que lance Obama est quand même d'une autre ampleur que ce que font les Européens", a-t-il fait valoir.


Sur la question de la réforme de la réglementation financière, il s'est dit en faveur d'une "action à la dynamite sur les paradis fiscaux", même si "un certain nombre d'Etats considèrent que ce n'est pas le plus urgent". La future réglementation devrait aussi limiter les capacités d'endettement, qui ont précipité la crise, a-t-il poursuivi. Enfin, il a appelé à "non seulement doubler les ressources du FMI" mais aussi "les ressources qu'on peut utiliser pour les pays pauvres".
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//Lien vers l'article de LaTribune.fr
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090217trib000344950/pour-dominique-strauss-kahn-fmi-il-faut-poursuivre-lassainissement-financier.html
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lundi 16 février 2009

Déclaration d'économistes québécois - Statement by Québec economists

À lire sur le site Web:

http://antistimulus.blogspot.com/


NDCDP-Économie générale.-

La publication du lien conduisant à ce site Web ne signifie pas nécessairement que nous partagions les points de vue exprimés par ce groupe. Cette diffusion est faite dans le souci de faire ressortir les différentes opinions et arguments qui circulent, toutes les fois que nous en sommes informés.

Site Web/ Économie autrement

Le site Économie autrement est un lieu de débats économiques ouvert aux alternatives sociales:
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http://www.economieautrement.org/
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Voici la liste des derniers articles (10 février 2009):

//L’origine de la crise, par Bernard Élie
http://www.economieautrement.uqam.ca/spip.php?article10

//Examen du budget fédéral du 27 janvier 2009, par Pierre Baulne
http://www.economieautrement.uqam.ca/spip.php?article15

//Hayek et Myrdal - la route de la servitude ou la route de la liberté ?, par (en mémoire de) Jacques Pelletier
http://www.economieautrement.uqam.ca/spip.php?article11

//Pour un modèle québécois plus durable, par Gilles Bourque
http://www.economieautrement.uqam.ca/spip.php?article12

vendredi 13 février 2009

L'année de tous les déficits

Par Gérald Fillion, Radio-Canada, 13 février 2009

Il devenait intenable de continuer à maintenir un objectif d'équilibre budgétaire à Québec. Mois après mois, les statistiques confirment un ralentissement majeur de l'économie mondiale, en particulier de celle de notre principal partenaire économique.


Cliquez sur le lien suivant pour lire l'article:
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http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2009/02/13/115122.shtml
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dimanche 8 février 2009

Mécanisme de crise économique selon la théorie de Keynes

Cet article a été posté sur Le Coin de Pierre le 14 janvier dernier.
Cliquez sur le lien suivant pour y accéder:
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http://jfjpm.blogspot.com/2009/01/le-mcanisme-de-crise-conomique-selon-la.html
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Nous poursuivrons la publication ce genre d'études sur Le Coin de Pierre-Économie générale au fur et à mesure.

samedi 7 février 2009

Forum économique mondial/World Economic Forum

Amies et amis internautes,

Voici en vrac quelques informations trouvées pour vous sur le Web:

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Le Forum économique mondial est une fondation à but non lucratif. Il ne défend aucun intérêt politique, partisan ou national et s'est donné pour mission « d’améliorer l’état du monde ».


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La dernière réunion annuelle du FÉM/WEF s'est tenue à Davos-Klosters, Suisse du 28 janvier au 1er février 2009

Slogan: "Shaping the Post-Crisis World"

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"We have to look at the global agenda in its totality and so we will focus on the economy as well as the other global challenges holistically and with a long-term perspective so we can come to solutions that can really help to improve the state of the world."

- Lee Howell
Senior Director, Head of Programming, and Senior Adviser on Asia


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Le message sorti du quatrième et dernier jour de la rencontre annuelle 2009 (1er février 2009:)

Global leaders urge collaboration and swift action at close of Annual Meeting in Davos The world’s business and government leaders only have a short time to develop effective solutions to the current economic crisis, participants at this year’s World Economic Forum Annual Meeting were told. The message from the Annual Meeting is that leaders must continue to develop a swift and coordinated policy response to the most serious global recession since the 1930s: global challenges demand global solutions.

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Voici ce que rapporte une journaliste de l'AP
Sources: Cyberpresse et AP
Publié le 01 février 2009 à 14h13
Par Edith Lederer
Associated PressDavos, Suisse
L'humeur est restée sombre à Davos, où le Forum économique mondial (WEF) s'est achevé dimanche sans offrir de réelles perspectives. Après cinq jours de conférences et de réunions, les décideurs politiques et économiques, englués dans l'indécision et l'incertitude, n'ont pas apporté de solutions nouvelles pour faire face à la crise.
«Tout le monde est perdu à Davos», observait Kishore Mahbubani, doyen de l'école d'administration Lee Kuan à Singapour, résumant le désarroi ambiant. «Personne ne semble prendre la mesure de cette crise et ce qu'il faut faire pour en sortir», a-t-il confié à l'Associated Press, plaidant pour une remise à plat complète du système financier international, que peu étaient prêts à suggérer dans le cadre surprotégé de la station alpine suisse.L'impression d'une tâche immense à accomplir était la plus partagée dans les allées de ce rendez-vous des élites, au faste revu à la baisse cette année pour cause de crise. Dans ce contexte, beaucoup plaçaient leurs espoirs dans le G-20 prévu en avril à Londres, voyant dans cette réunion des grandes puissances et des économies émergentes la première étape vers une réforme du système financier à l'échelle mondiale.
«Le travail le plus dur commence maintenant», a estimé Klaus Schwab, fondateur et président du WEF, favorable à une refonte du système bancaire, mais aussi de la régulation financière et de la gouvernance d'entreprise.
Conscient que le G-20 ne permettrait pas de résoudre tous les problèmes, M. Schwab a annoncé que le forum lancerait dans quelques semaines une «Initiative de réforme mondiale», soutenue selon lui par la plupart des dirigeants venus assister à cette 39e édition du Forum, du premier ministre chinois Wen Jiabao au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
Sobriété oblige, les Sharon Stone, Angelina Jolie et autres célébrités du show business, présentes lors des dernières éditions du forum, n'ont pas été invitées cette année. Pas même Bono, le chanteur humaniste, interlocuteur habituel des grands de ce monde. Les projecteurs étaient cette fois braqués sur les chefs d'Etat et de gouvernement, notamment les Premiers ministres russe Vladimir Poutine et britannique Gordon Brown et la chancelière allemande Angela Merkel, qui tous ont condamné le recours au protectionnisme.
Le plus attendu d'entre tous, le nouveau président américain Barack Obama, n'était pas là. Mais beaucoup avait leur avis sur la façon dont il devrait agir dans un grand nombre de dossiers allant de la crise financière au processus de paix au Proche-Orient, sans oublier l'Irak, l'Afghanistan et le Pakistan.
Fait marquant de ce forum, qui en aura manqué, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a quitté Davos sur un coup de sang après un accrochage verbal avec le président israélien Shimon Pérès, qui justifiait la récente opération de Tsahal dans la bande de Gaza. L'incident a contribué à faire du chef du gouvernement turc un héros dans le monde arabe.
Dans un style nettement moins théâtral, des leaders politiques et économiques ont imputé aux Etats-Unis la crise financière qui se transforme aujourd'hui en récession mondiale. La volonté manifestée par Washington de protéger les sidérurgistes américains a confirmé la crainte de nouvelles barrières douanières, au détriment du commerce mondial.
«Davos incarne le débat à l'échelle de la planète», a résumé Stephen Roach, président pour l'Asie de la banque d'investissement Morgan Stanley, l'un des rares à avoir averti des dangers que faisait courir à l'économie mondiale la crise américaine des crédits hypothécaires à risque. «Nous entrons à présent dans la phase la plus détestable de toute crise, celle des accusations.»
C'est sur cette note pessimiste que le forum de Davos a refermé ses portes, en même temps que son antithèse, le Forum social mondial organisé à Bélem, au Brésil. La veille des affrontements avaient opposé à Genève des policiers et des manifestants altermondialistes qui entendaient protester contre le WEF malgré l'interdiction des autorités.
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//Ce article provient du lien suivant:
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Voici quelques liens qui permettent de se faire rapidement une idée de ce que fait le FÉM/WEF:

//Wikipedia: World Economic Forum
http://en.wikipedia.org/wiki/World_Economic_Forum
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//Wikipédia: Forum économique mondial
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forum_%C3%A9conomique_mondial
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//Site officiel du Forum économique mondial
http://www.weforum.org/en/index.htm
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//Outcomes from Davos
http://www.weforum.org/pdf/AM_2009/DavosOutcomes.pdf
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//Annual Meeting 2009: Davos-Klosters, Switzerland, 28 January - 1 February 2009
//"Shaping the Post-Crisis World" :
http://www.weforum.org/en/events/AnnualMeeting2009/index.htm
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//Pleins feux sur la crise économique (Mise à jour du mercredi 28 janvier 2009 à 17 h 40)
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/01/28/003-Davos-mercredi2.shtml
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Le taux de chômage en janvier 2009 au Canada

Sources: Radio-Canada/nouvelles et Statistique Canada.
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En janvier 2009, le taux de chômage au Canada s'établit à 7,2%.
Il se répartit ainsi par province:
Terre-Neuve-et-Labrador: 14,3 %
Île-du-Prince-Édouard: 11,9 %
Nouvelle-Écosse: 8,8 %
Nouveau-Brunswick: 8,7 %
Ontario: 8,0 %
Colombie-Britannique: 6,1 %
Québec: 7,7 %
Manitoba: 4,6 %
Alberta: 4,4 %
Saskatchewan: 4,1 %
Canada: 7,2 %
Selon Statistique Canada la perte d'emplois au Canada s'élève à 129 000 en janvier. Le taux de chômage au pays est en hausse de 6 dixièmes pourcent et atteint maintenant à 7,2 %.
Il s'agit du plus important recul de l'emploi observé au Canada dans un seul mois, selon Statistique Canada qui précise que : « Ce déclin de l'emploi excède toute autre baisse mensuelle survenue durant les précédents replis économiques des années 1980 et 1990. »
Cette perte importante d'emplois en janvier se concentre essentiellement dans trois provinces:
a) l'Ontario (-71 000),
b) la Colombie-Britannique (-35 000)
c) le Québec (-26 000) principalement dans le secteur manufacturier.
Selon les données de Statistique Canada, au moins 101 000 des 129 000 emplois perdus l'ont été dans le secteur de la fabrication.
La création de 31 000 emplois dans les secteurs des soins de santé et de l'assistance sociale est venu atténuer ce lourd bilan des emplois perdus.
En outre, la majorité des 129 000 emplois perdus en janvier étaient à temps plein. Ces dernières statistiques portent à 213 000 le nombre d'emplois perdus au Canada depuis le mois d'octobre 2008. Cependant la situation est moins dramatique au Québec. En effet, les 26 000 emplois perdus l'ont été exclusivement dans le travail à temps partiel.
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Le premier ministre du Canada reconnaît que les plus récentes statistiques sur l'emploi sont peu reluisantes, mais il rejette les appels de l'opposition d'adopter des mesures supplémentaires pour stimuler l'économie. Stephen Harper défend les mesures de relance annoncées dans le budget et soutient que son gouvernement ne peut pas constamment changer de plan chaque fois que des données négatives sont publiées.
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Le graphique ci-dessous montre l'évolution du taux de chômage au Canada de janvier 2006 à janvier 2009. On voit que depuis fin 2008, le taux de chomâge au Canada ne cesse de grimper vers des maxima de plus en plus élevés par rapport aux taux mensuels depuis janvier 2006.
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Source: Statistique Canada
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Cliquez sur le lien suivant pour lire l'article au complet:

//Radio-Canada: Harper maintient le cap
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/02/06/002-chomage-canada.shtml
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mercredi 4 février 2009

USA/Économie/Obama plafonne la rémunération des PDG d'entreprises bénéficiant de l'aide de l'État

Le Président Barack Obama, annonçant le plafonnement des salaires des dirigeants d'entreprises subventionnées par l'État,
dans le Grand Foyer de la Maison-Blanche, accompagné du secrétaire au Trésor Timothy Geither.
Photo: La Presse Canadienne /AP/Ron Edmonds
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Source: Radio-Canada

«Ce qui dérange les gens - et avec raison - c'est que les dirigeants sont récompensés pour leur échec. Spécialement quand ces récompenses sont financées par les contribuables

— Barack Obama


Le président américain Barack Obama a annoncé, mercredi matin, en compagnie de son secrétaire au Trésor, Tim Geithner, une mesure restreignant la rémunération des dirigeants d'entreprises bénéficiant de l'aide de l'État.

L'administration Obama instaurera ainsi un plafond salarial de 500 000 $US par année pour ces patrons, en plus d'interdire toute rémunération variable additionnelle, sauf pour les dividendes tirés d'un portefeuille d'actions. Ces dividendes pourront être touchés seulement lorsque l'argent emprunté sera remis au gouvernement. De plus, les actionnaires auront un droit de regard sur les salaires des dirigeants.

Les nouvelles dispositions ne s'appliqueront pas aux établissements ayant déjà reçu une aide publique, dans le cadre du plan d'urgence de 700 milliards adopté par l'ancienne administration Bush. Mais l'administration américaine s'attend à ce que les demandes d'aide se multiplient dans le contexte économique actuel, une opinion partagée par de nombreux analystes. Et ces nouvelles demandes pourraient venir d'entreprises ayant déjà reçu des deniers publics.

La nouvelle du versement par la banque Merrill Lynch de 4 milliards de dollars de primes à ses cadres, alors que ses pertes l'ont forcée à accepter une prise de contrôle par Bank of America, avait suscité une vive réaction du président Obama, la semaine dernière.

« Lorsque les contribuables vous aident, vous avez alors une certaine responsabilité de contrôler votre train de vie », a déclaré mardi le président Obama, en entrevue au réseau NBC.

D'ailleurs, le PDG de Bank of America, Kenneth D. Lewis, a obtenu plus de 5 millions de dollars en salaires et primes en 2007. En janvier dernier, Bank of America a demandé et reçu une aide additionnelle de 20 milliards du gouvernement américain pour l'aider à absorber la transaction avec Merrill Lynch.

Le New York Times révélait aussi la semaine dernière que les patrons de Wall Street s'étaient octroyé 18,4 milliards de primes l'an dernier.

« Afin de remettre sur pied le système financier, nous devons restaurer la confiance. Et pour restaurer la confiance, il faut s'assurer que l'argent des contribuables n'est pas utilisé pour financer des primes excessives à Wall Street », a dit le président américain.

Cliquez sur le lien suivant pour en savoir davantage:

//Radio-Canada/« Des PDG obligés de se serrer la ceinture »:
//Début
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/02/03/006-USA-salaires-patrons.shtml
//Fin

dimanche 1 février 2009

Extension du blog Le coin de Pierre

Bonjour à tous les internautes,

Le Coin de Pierre - Économie générale est créé.
Vous pourrez y lire sous peu des articles didactiques et/ou de vulgarisation basés sur nos lectures personnelles ou trouvés sur le Web.

Toute personne versée dans le domaine pourront nous soumettre leurs textes, leurs critiques ou leurs commentaires.

Les problèmes du sous-développement d'Haïti et les solutions proposées à ces problèmes seront présentés sur ce blog en priorité.

Vous pourrez visiter ce blog régulièrement pour vous tenir au courant de ce qui y est publié.

Bien cordialement,

Dr. Pierre Montès
1er février 2009

Compteur